Le ministère de l'Industrie annonce l'organisation d'une conférence nationale sur la relance industrielle qui se tiendra du 4 au 6 décembre 2021 au Centre international des conférences (Alger). Dans une note conceptuelle, le ministère de l'Industrie évoque la présentation d'un plan d'action "ambitieux, opérationnel et réaliste". Le ministère de l'Industrie ambitionne de mettre en place une stratégie de substitution aux importations et de développer l'exportation des produits industriels. Il reconnaît que les différentes opérations de restructuration qui ont été menées n'ont pas atteint les résultats escomptés. Les actions entreprises n'ont apporté que des réponses partielles à une situation "complexe". Le plan d'action du ministère de l'Industrie, lit-on dans la note conceptuelle, comprend, également, la révision profonde de la gouvernance des entreprises publiques. Le rôle de l'Etat en tant qu'actionnaire doit être clarifié. Le ministère insiste sur l'autonomie des entreprises, la libération des initiatives et la protection des gestionnaires. Les entreprises privées feront aussi l'objet de préoccupations similaires. L'élan du secteur privé "est souvent entravé par de nombreux obstacles", entre autres de nature bureaucratique. Le ministère de l'Industrie indique que la conférence nationale sur la relance industrielle vise, notamment, la mise en place d'une "vision stratégique" pour le secteur industriel et la mobilisation des différents acteurs autour des objectifs de la relance économique. Dans un autre communiqué, le ministère de l'Industrie fait état de la tenue, avant-hier, d'une réunion de coordination entre le ministre de l'Industrie, Ahmed Zaghdar, et le médiateur de la République, Brahim Merad, dans le cadre du dossier du traitement des projets en suspens. Le ministre a indiqué que la Commission nationale de suivi des projets d'investissement en suspens a recensé 402 projets achevés qui ne sont pas entrés en exploitation pour de multiples raisons. Le ministre a fait état, par ailleurs, de la coordination avec certains secteurs pour accélérer l'étude des demandes d'avantages prévus par la loi sur les investissements qui se trouve au niveau de l'Agence nationale des investissements (Andi). Ahmed Zaghdar évoque à ce sujet un total de 1 500 dossiers.