L'Entv au microscope Le téléspectateur de Aïn Sefra et sa région sud se plaint de la non-netteté, voire la non-réception de la chaîne terrestre de l'Entv qui, depuis un certain temps, présente une image floue et un son confus, sinon la disparition totale du petit écran. L'émetteur-récepteur, installé vers les années 1980 sur les hauteurs de Antar à Mécheria, devait couvrir un rayon de 330 km, hors, il n'émet actuellement que sur 50 km. Il a été réduit avant l'implantation des paraboles pour interrompre les chaînes étrangères. Avec la mondialisation, la technologie avancée et la guerre des satellites, d'autant plus que presque tous les foyers sont “parabolés”, la population lance aux autorités locales un appel pour solutionner ce problème, soit par l'ajustement de la puissance de l'émetteur-récepteur de Mécheria, soit par l'implantation de l'émetteur-récepteur déjà programmé, il y a longtemps, à Djebel Mekter. “Elle n'est ni mhatma ni yatima, c'est une étoile qui éclaire nos foyers”, nous dit un téléspectateur. TIOUT Réalisation d'un prestigieux pont Evalué à un peu plus de 11 milliards de centimes, le pont, réalisé dans la commune de Tiout, par la Société de réalisation d'ouvrage d'art (Seror) de Tlemcen, a été l'objet d'une visite d'inspection du premier responsable de la wilaya qui a procédé à son ouverture aux usagers, en attendant son inauguration officielle très prochainement. Ce grand ouvrage est construit au-dessus du barrage de Tiout, sur l'axe Aïn Sefra-El Bayadh, suite aux accidents causés par les crues de l'oued, d'un côté, et le blocage de la circulation des deux côtés de la rive pendant des heures, voire des jours, de l'autre. Aujourd'hui, le problème des usagers est définitivement réglé. Ce prestigieux pont a donné un plus au paysage de cette oasis qui recèle des potentialités touristiques comme les gravures rupestres, la palmeraie, le vieux ksar... Une oasis qui commence à reprendre son visage touristique d'antan, notamment, avec la visite récemment de d'une quinzaine d'Américains. Le pont sera baptisé du nom du premier chahid de la région, en l'occurrence Daoui Larbi, tué lors des sanglantes échauffourées éclatées le 14 juillet 1953 sur la place de la Nation. B. HENINE