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Le projet de clinique mère-enfant à l'arrêt
Draâ El-Mizan (Tizi Ouzou)
Publié dans Liberté le 25 - 01 - 2022

Le taux d'avancement n'a pas dépassé les 30%, dix ans après son lancement. Les citoyens de la région s'interrogent sur les raisons de l'arrêt des travaux, relancés quelques jours seulement après l'apparition de la Covid-19.
Lancé en 2012, le projet de clinique mère-enfant prévu à Draâ El-Mizan, au sud-ouest de Tizi Ouzou, est à l'arrêt depuis 2014. S'il est vrai qu'à son lancement, les travaux étaient menés en grande pompe, quelque temps après, ils ont été suspendus. Selon des explications données, en mars 2020, à l'ex-wali, Mahmoud Djama, qui était en visite dans la localité, l'arrêt du chantier a été induit par l'impossibilité de lancer les travaux du troisième bloc programmé sur ce site en raison de l'instabilité du sol. Des instructions ont été alors données au bureau d'études et à l'entreprise afin de détailler la situation de ce projet dans un délai d'un mois. Mais juste après, la pandémie est venue stopper la mise en œuvre des instructions du wali. "Est-ce que ce projet est abandonné", s'interroge-t-on depuis.
Sur les lieux, les travaux sont toujours à l'arrêt. Ce qui ne manque pas d'inquiéter le collectif des associations de Draâ El-Mizan. "Notre population a bien cru qu'elle aurait, enfin, une clinique de ce genre. Ce qui réduirait non seulement l'évacuation des parturientes de la région vers Tizi Ouzou, où la clinique Sbihi affiche souvent complet, mais aussi de nombreuses spécialités prévues dans l'organigramme de cette structure sanitaire. Notre association vient d'être structurée. Nous allons déployer tous nos efforts et multiplier nos démarches pour exiger la relance de ce projet de grande importance pour toute la région", a déclaré Hocine, un membre du collectif.
A noter que pour le moment le projet n'est qu'à 30% d'avancement des travaux. "Dix ans après son lancement, on ne voit que ces deux blocs en béton. C'est un énorme retard au moment où nombreuses sont les futures mamans qui se dirigent vers des cliniques d'accouchement moyennant des tarifs exorbitants. N'y a-t-il pas un responsable en mesure de s'inquiéter de la situation de ce projet à l'arrêt depuis près de huit ans", s'est interrogé Farid un résident de la cité LSP. S'il est vrai que l'hôpital Krim-Belkacem est doté d'un service de gynécologie, certains cas ne peuvent être suivis que dans un service de PMI et d'accouchement, tels que l'hospitalisation prénatal des parturientes et la prise en charge des nouveaux-nés.
Pour rappel, cette structure est prévue sur une superficie de 2539 m2 où sont projetés trois blocs, dont une structure réservée uniquement à la PMI, une autre consacrée aux urgences, aux radiologies diverses et au laboratoire d'analyses médicales, et une troisième infrastructure dédiée à la chaufferie, au poste de transformation électrique, au groupe électrogène, au local de fluides médicaux, à l'atelier d'entretien, à la blanchisserie, au dépôt de linge, à l'atelier de stockage. La population des deux daïras de Draâ El-Mizan et Tizi Ghennif, ainsi que des localités limitrophes, souhaite que les pouvoirs publics reprennent le projet en urgence. Ceci d'autant qu'à Draâ El-Mizan, important chef-lieu de daïra, il n'existe qu'une seule polyclinique réalisée au début des années 1980 qui ne peut répondre à la forte demande d'une commune de plus de 60 000 habitants, sans compter les patients des communes voisines de Frikat et de Aïn Zaouïa, qui sollicitent ses services.
"En principe, il faudrait au moins trois salles de soins de santé de proximité en ville, d'autant plus que des milliers de logements y sont réalisés. Je citer par exemple les quartiers de la Zhun qui abritent plus de 3000 habitants et le pôle urbain de près de 2000 logements", a estimé, pour sa part, Yahia, un membre du comité de la cité de l'Indépendance.

O. Ghilès


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