Il est demandé aux recteurs d'exploiter la souplesse du protocole de conduite de l'année universitaire en cours pour adapter la programmation des activités pédagogiques. Le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a saisi les responsables des établissements et centres universitaires afin de prendre un certain nombre de dispositions, dans le cadre de la mise en œuvre des décisions des hautes instances. Celles-ci ayant été annoncées en application des conclusions de la réunion extraordinaire tenue le 19 janvier dernier, présidée par le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, et dédiée à l'évaluation de la situation épidémiologique dans le pays. Le secrétaire général du ministère a indiqué qu'après avoir passé en revue les décisions prises au niveau de leurs institutions respectives, il a attiré l'attention des recteurs sur la suspension des activités pédagogiques, y compris les cours en présentiel et les examens, et ce, en vue de lutter contre la propagation de la pandémie de Coronavirus dans la communauté universitaire. Il a souligné que ladite mesure "ne touche pas nécessairement l'ensemble de l'établissement universitaire ; elle peut être limité à un département, à une classe, un institut ou plus, selon la situation". C'est ainsi que les recteurs d'université, en coordination avec les directeurs des œuvres universitaires, sont tenus d'adapter le déroulement des activités pédagogiques au niveau de leurs établissements. Comment ? En veillant au respect des mesures préventives recommandées par les autorités sanitaires et en assurant la continuité du service. Il leur est demandé en outre la poursuite graduelle des activités pédagogiques et des œuvres universitaires suspendues à partir du 30 janvier 2022. Il a demandé, par ailleurs, d'exploiter la souplesse du protocole de conduite de l'année universitaire en cours pour adapter la programmation des activités pédagogiques, y compris la possibilité de réexamen dans le système d'évaluation et de répartition sur salles, programmation de cours à distance, etc. Et d'établir, dans la foulée, une procédure réglementaire pour prendre en charge la situation des étudiants qui peuvent s'absenter des activités pédagogiques en raison d'une infection au coronavirus confirmée et médicalement prouvée. Il a expliqué notamment que les absences ne sont pas comptabilisées lors de l'évaluation afin de leur permettre de reprogrammer les examens. Il s'agit aussi de faire respecter les mesures de prévention, avec l'imposition d'un système de contrôle strict du degré d'adhésion à l'intérieur du campus universitaire. Soit aux entrées des institutions, soit à l'intérieur de celles-ci. Il est exigé notamment le port obligatoire de masques de protection comme précaution juridiquement contraignante ; la surveillance continue de l'étendue du respect des mesures préventives dans les espaces susceptibles d'être témoins d'un aiguillage ; de fournir des solutions de stérilisation dans les installations des institutions universitaires et de services et enfin de procéder à la stérilisation régulière des bâtiments et des espaces. Le secrétaire général du ministère de tutelle exige par ailleurs de poursuivre le processus de vaccination au sein de la communauté universitaire. Il réclame aussi une diffusion la plus large possible du contenu de ces orientations et d'informer les étudiants, les professeurs et les travailleurs par tous les moyens de publication et de communication disponibles. Il a conclu par le rappel du report de la programmation de toutes les conférences et journées d'études.