Après avoir refusé jeudi dernier, lors du dernier jour du mercato hivernal, de rejoindre l'O Médéa à titre de prêt, le milieu de terrain ivoirien du MC Alger, lsla Daoudi Diomande, a été écarté de l'équipe A et reversé dans l'équipe réserve. Une décision qui n'a pas plu au représentant du joueur, qui a saisi pour la seconde fois en une semaine la direction du MCA à travers une nouvelle mise en demeure dont Liberté détient une copie. "Par la présente, je viens une nouvelle fois attirer votre attention quant à la situation dans laquelle se trouve votre club à l'égard du joueur ivoirien lsla Daoudi Diomande et vous remettre une seconde fois formellement une deuxième mise en demeure de remédier aux différentes violations contractuelles auxquelles vous vous livrez à l'égard de votre employé", écrit Slim Boulesnam, représentant légal du joueur Isla. Et d'ajouter : "Tout d'abord, je constate et regrette que mon courrier du 22 février 2022 soit resté sans réponse et sans effet. Ensuite, je tiens à dénoncer une nouvelle fois le comportement de votre club à l'égard du joueur qui met en œuvre un comportement abusif afin de forcer le joueur à accepter une résiliation de contrat ou un prêt dans un autre club, en totale violation des règlements applicables et de vos obligations contractuelles. Ainsi, le joueur a été mis à I'écart de l'équipe professionnelle sans aucune justification et s'entraîne actuellement dans des conditions inadéquates pour un joueur engagé comme footballeur professionnel puisqu'il est forcé de s'entraîner avec l'équipe des jeunes du club (ce qui est en plus proscrit par le règlement de la FAF)." Pis encore, la correspondance indique que "Brahmia Ammar, responsable au sein de votre club, a menacé le joueur de baisser son salaire, voire de cesser complètement toute rémunération si le joueur n'acceptait pas de résilier son contrat ou d'être prêté. Vous avez retiré le joueur du groupe WhatsApp de l'équipe. Vous tentez de le forcer à signer un règlement intérieur comportant toute une liste de sanctions possibles de manière complètement opportuniste. Le salaire du mois de février 2022 est impayé. Je vous rappelle que votre club en tant qu'employeur a l'obligation non seulement de payer au joueur ses salaires à échéance, mais aussi de permettre au joueur de fournir effectivement la prestation prévue dans le contrat, notamment via des conditions de compétition (entraînements et matchs) adéquates. De plus, j'attire votre attention sur le fait que tout comportement abusif visant à forcer le joueur à résilier le contrat de travail contrevient directement à l'article 14.2 du RSTJ de la f-CFA", explique Slim Boulesnam. "Par conséquent, nous vous mettons en demeure de cesser immédiatement votre comportement à l'égard du joueur et de le réintégrer sans délai au sein du groupe professionnel afin qu'il puisse exercer sa profession. Je vous demande aussi de nous envoyer par email tout document, quelle que soit sa nature, avant qu'iI ne soit présenté au joueur. Le joueur ne signera aucun document présenté par votre club sans que celui-ci soit validé par nos soins. En cas de nouveau manquement, nous vous renvoyons au Règlement de la FIFA sur le statut et Ie transfert des joueurs, et en particulier à ses articles 12 bis, 14, 17 et 22", conclut Slim Boulesnam. Affaire à suivre !