Dans le cadre de la poursuite des journées de formation sur la gestion des affaires locales, une nouvelle session de formation a été organisée, mercredi, au profit des présidents d'APC de la wilaya à la salle des délibérations de l'APW, sous la houlette de la direction de l'administration locale (DAL) et de la direction de la réglementation et des affaires générales (Drag). La présente session s'inscrit dans le prolongement d'une première série de formations au profit des élus locaux et des SG de commune, qui s'est déroulée dans la grande salle de conférences Arslan de l'université Yahia-Farès de Médéa, avec le concours de la Chambre de commerce et d'industrie du Titteri, dans le cadre de la vulgarisation des textes régissant la gestion des collectivités locales. La formation a pour objectif "l'amélioration et la promotion du service public dans le cadre des nouvelles orientations visant la diversification des ressources des collectivités locales et la contribution économique de celles-ci dans la dynamique de développement local à travers le renforcement de la fiscalité locale et la rationalisation de la gestion financière et des marchés publics", a déclaré le SG de wilaya à l'ouverture des travaux de la session. Ainsi, le programme élaboré par la tutelle a prévu plusieurs conférences sur les thèmes relatifs aux marchés publics, au budget communal, à la fiscalité locale et au patrimoine de la commune, aux contentieux, aux actes administratifs et d'état civil qui ont été abordés par les intervenants durant les sessions de formation. L'approche de l'examen du code des marchés publics a consisté en une présentation des dispositions du décret présidentiel 15-247 du 16 septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations des services publics, en explicitant le contenu de certaines dispositions qui sont parfois source de mauvaises interprétations par les ordonnateurs et comptables publics locaux. En outre, l'accent a été mis sur les sources de recettes des communes provenant de la fiscalité locale et alimentant leurs budgets, exigeant des édiles locaux d'optimiser la location des biens mobiliers et immobiliers recensés dans le patrimoine de leurs communes à même de permettre à leurs collectivités locales de générer des revenus supplémentaires.