AIN TEMOUCHENT Un chef de projet pour le nouvel hôpital de Benzerdjeb Conçu d'une architecture des plus modernes, le tout nouvel hôpital a été baptisé Dr Benzerdjeb par le président de la République lors de sa dernière visite à Aïn Témouchent effectuée en 2004. D'envergure régionale, comme souhaitée par ses représentants au niveau des différentes institutions (APC, APW, APN et Sénat). D'une capacité de 240 lits, l'infrastructure en question qui surplombe la ville de Aïn Témouchent, car située au niveau de l'ex-camp des sinistrés Meenen, a été réalisée en un temps record, à la faveur de plusieurs sources de financement, après le séisme qui a secoué la région témouchentoise un certain 22 décembre 1999. Cependant, le souci de ceux qui se sont investis pour la réalisation de ce bijou demeure, bien sûr, sa gestion. Raison pour laquelle l'on a fait appel à M. Assi Kouider, à qui l'on a confié le poste de chef de projet et dont l'installation officielle s'est effectuée ce mercredi après-midi en présence des représentants des ministères des Finances et de la Santé, dépêchés pour la circonstance et de l'ensemble des cadres du secteur de la wilaya. En effet, le choix du Dr Assi n'est pas fortuit. Cet ex-chef de service au niveau de la DSP de Aïn Témouchent, qui comptabilise onze années d'expérience, a eu déjà à assurer le même poste de chef de projet à la clinique Es Sabbah. M. LARADJ NAÂMA Le chômage au seuil des 20% Le taux de chômage dans cette wilaya est de 19%, selon les statistiques relevées au niveau des communes qui recensent 10 000 demandes d'emploi, dont 2 000 ont pu être satisfaites dans le secteur des travaux publics. D'un autre côté, quelque 1 000 emplois ont été créés dans le projet de réalisation de la voie ferrée reliant Naâma à Béchar sur une ligne de 360 km, de même que le lancement de 290 microentreprises en mesure de créer 707 postes d'emploi permanents, dont les 30% seront affectés au secteur du transport. 4 000 jeunes à travers plusieurs communes ont bénéficié du programme d'initiative locale (Esil). 1 300 dossiers ont été constitués au niveau des banques, où plusieurs facteurs entravent les modalités d'accès à la micro-entreprise, notamment finances et équipements des microcrédits. De ce fait, les autorités, soucieuses du problème, ont à chaque occasion appelé les concernés à l'activation de l'étude des dossiers, à ouvrir les petits projets aux jeunes chômeurs dans le cadre de la réinsertion des jeunes et l'absorption du chômage et à encourager les grands projets d'investissement dans différents domaines. Toujours est-il, la non-disponibilité des banques au niveau de la wilaya (5 agences seulement), ainsi que le manque d'une banque de données sur les opérations des investissements restent l'une des réflexions des autorités. Enfin, il est accordé une importance particulière à la politique de la relance économique mise en œuvre par le chef de l'Etat, précisément dans son volet de travail ; il est attendu des propositions, des réflexions et des mesures sur la croissance du marché de l'emploi, sur lesquelles les différents acteurs de la main-d'œuvre (DAS, Ansej, agriculture, formation professionnelle, banques, Cnac, etc.) devront se pencher afin de trouver les solutions adéquates aux problèmes du chômage. B. Henine