TIZI OUZOU 161 millions de DA pour le secteur forestier 161 millions de DA seront investis dès l'année prochaine pour le développement du secteur des forêts dans la wilaya de Tizi Ouzou, indique les services de la Conservation des forêts. Le programme élaboré dans ce sens est inscrit au titre des grands travaux planifiés par la tutelle en coordination avec les services de la conservation, a indiqué la même source, en précisant qu'il s'agira notamment de l'initiation d'une opération en vue de la promotion du chêne occupant actuellement une superficie de 23 000 ha, et dont les vertus économiques et écologiques ne sont plus à démontrer, particulièrement en matière de lutte contre l'érosion des sols. Les autres actions destinées au développement du patrimoine sylvestre de la wilaya, concernent la plantation d'une superficie de 790 ha de chênes, en plus de travaux de nettoyage de près de 300 ha de la forêt située sur les hauteurs de la ville de Tizi Ouzou, ravagée par les feux durant les deux dernières saisons estivales, a-t-on signalé. R. N. Absente depuis deux ans La presse étrangère n'arrive plus à El Afroun La presse étrangère n'est plus livrée à El Afroun depuis deux ans. Par le passé, de nombreux titres étaient distribués dans la ville, notamment chez trois buralistes ayant pignon sur rue. Ces derniers avaient des clients, non seulement au sein de la commune, mais encore dans les wilayas avoisinantes. Sur leur passage, des automobilistes de Boumedfâa, Khemis Miliana, AIn Defla, Chlef, Tipaza, Cherchell, Hadjout, Ahmer El Aïn, Gouraya… s'arrêtaient pour acheter des journaux et des magazines étrangers. Aujourd'hui, ce vide culturel est vécu comme une frustration par de nombreux lecteurs. EL AFROUN Une cité en détresse Les logements des trois bâtiments de la cité Cnep, nouvellement occupés, vont revenir très chers à leurs bénéficiaires. En effet, achevés il y a huit ans, ils sont restés, durant tout ce temps, livrés aux quatre vents. Malgré la présence d'un gardien (âgé, cependant, et qui ne pouvait être au même moment à la fois, dans les sept bâtiments éloignés les uns des autres), les appartements, déjà non finis, ont fait l'objet d'actes de vandalisme importants. En guise de toilettes, il y a une fosse. La colonne montante censée grouper les canalisations (gaz, électricité) est inexistante. Les portes n'ont pas de cadre et les placards pas de portes. Le carrelage a été enlevé, les lavabos arrachés et les vitres cassées... Des excréments humains maculent les pièces déjà encombrées de gravats... “Une écurie ! Pire, un cauchemar !” nous a déclaré lors de notre visite, un ouvrier employé par le bénéficiaire d'un des logements. Les occupants de ces bâtiments sont aux abois. L'un affirme avoir déboursé 20 millions de centimes, l'autre 27, l'autre encore, près de 29, pour rendre leurs appartements “habitables”. Durant trois mois, ils ont procédé à des travaux d'aménagement, en allant juste à l'essentiel pour parer au plus pressé. F. S.