Faire passer le débit dans les zones rurales de 110 litres/jour/habitant à 145 litres/jour/habitant, améliorer l'AEP en zone urbaine, notamment à Aïn Beïda, Aïn Fakroun, et renforcer l'alimentation en eau potable dans les localités précitées ainsi que celles de Meskiana, Fourchy et Aïn M'lila par la réalisation de nouveaux collecteurs et d'une station d'épuration dans la ville de Aïn Beïda, dont l'enveloppe financière dégagée est de l'ordre de 130 milliards de centimes et l'étude est achevée, sont autant d'opérations retenues dans le secteur de l'hydraulique pour le compte du programme complémentaire de soutien à la relance économique (Pcsre, tranche 2005/2007). Ce dernier permettra aussi l'équipement et l'électrification de nombreux forages, répartis à travers la wilaya, et la rénovation du réseau AEP ainsi que le réseau d'assainissement de Fourchy (localité qui a enregistré en mai dernier une épidémie de la typhoïde). Par ailleurs, si certaines communes sont approvisionnées à partir du barrage de Aïn Dalia (Souk-Ahras), d'autres, et elles sont nombreuses, à l'image de Aïn Fakroun, Sidi Rghis… continuent à être alimentées à partir de forage et de transfert d'eau souterraine. En l'absence de barrage et un nombre suffisant de retenues collinaires, des millions de mètres cubes d'eau se perdent dans la nature et font le bonheur de nos voisins tunisiens. Avec des prévisions ambitieuses pour 2007, en élargissant le raccordement au réseau d'AEP pour dépasser les 80%, Oum El Bouaghi parviendra certainement à dépasser le débit de 150 l/jour/ habitant. K. M.