M. Abdelhamid Temmar, ministre des Participations et de la Promotion des investissements, a affirmé, hier, à Lille (nord de la France), que “la privatisation des entreprises, qui s'inscrit dans le cadre des réformes de l'économie nationale, vise à sauvegarder notre capacité industrielle”, en expliquant, devant un parterre de chefs d'entreprise de la Région Nord-Pas-de-Calais, l'esprit de ce processus. “Le plus important (dans le processus de privatisation) est que nous demandons au partenaire, dans le cadre de son offre, de nous présenter un plan d'affaires dans lequel il nous indique, d'une manière claire, quelles sont ses intentions dans les cinq années à venir, a expliqué M. Abdelhamid Temmar, lors d'une rencontre à L'Espace international, dans le cadre d'un Road Show. Il a ajouté que “pour l'Etat algérien, propriétaire, c'est d'être rassuré sur l'avenir de cette entreprise”. “Le fait que cette entreprise est toujours là est, pour nous, l'objectif de l'Etat, avec bien entendu l'emploi. Ce qui nous intéresse c'est d'être sûrs que nous ne perdions pas nos activités”, a indiqué le ministre des Participations et de la Promotion des investissements. “De tous les pays du sud de la Méditerranée, l'Algérie est de loin le pays le plus industriel. Nous voulons sauvegarder le maximum de cette capacité industrielle. Et sauvegarder, c'est trouver des partenaires qui nous rassurent dans un plan d'affaires que l'entreprise sera toujours là dans les cinq années à venir et qu'elle prospérera éventuellement d'une manière générale. C'est l'esprit de privatisation”, a-t-il insisté.