Extension des blocs, rénovation, mise en conformité des laboratoires et acquisition de nouveaux équipements, sont autant d'opérations lancées par la direction de l'hôpital. Une batterie de mesures, en prévision de la contractualisation devant entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2006 dans le secteur de la santé, a été prise par le CHU de Annaba, apprend-on auprès de son directeur général, le professeur Abderahmane Saïdia. Outre la rénovation et la réhabilitation des infrastructures entamées depuis plusieurs mois déjà, le CHU de Annaba a installé un écho doppler couleur, fonctionnel depuis quelques mois, et a acquis un nouveau scanner de dernière génération, qui sera mis en service avant le mois de janvier prochain. La direction générale de cet établissement signale, d'autre part, que tous les laboratoires intéressant plusieurs spécialités médicales, ont été remis en conformité, alors que les travaux de rénovation et d'extension du bloc opératoire du service de gynécologie-obstétrique, classé en tête des services de gynécologie du pays pour le nombre d'accouchements et d'interventions chirurgicales (césariennes), se poursuivent et devraient être achevés avant la date butoir du premier janvier prochain. Ces préparations en vue de la contractualisation ont été accompagnées, relève-t-on, par l'acquisition d'équipements informatiques et de la formation spécifique du personnel appelé à évoluer dans le plateau technique du CHU, totalement rénové. Depuis son installation en 2001, la direction générale du CHU de Annaba s'est attelée à apporter une amélioration à l'ensemble des hôpitaux et cliniques dont elle a la charge, et qui sont éparpillés à travers la ville de Annaba. Cette amélioration est aujourd'hui visible pour tout visiteur de ces structures sanitaires qui ont vu l'extension et la réfection de nombreux services dans le but d'accueillir et de traiter, dans les meilleures conditions, les patients qui affluent de toutes les wilayas de l'extrême Nord-Est (Guelma, Souk Ahras, El-Tarf, Tébessa, Skikda, Khenchela et Oum El-Bouaghi). Cependant, devant cette pression qui va crescendo, il est nécessaire aujourd'hui plus que jamais de programmer la réalisation d'un nouveau CHU, estime-t-on. B. BADIS