Cette région était soumise à une forte contrainte d'approvision- nement à partir du forage qui n'assurait qu'un débit de 2 litres/seconde. La distribution était d'un jour par semaine, ce qui obligeait la population à payer jusqu'à 600 DA la citerne de 1 000 litres. L'alimentation en eau potable de la commune d'Abou El Hassan, au nord de la ville de Chlef, a connu une amélioration sensible depuis son raccordement au réseau à partir du barrage de Sidi Yakoub, situé au sud du chef-lieu de wilaya. Ce raccordement assure à cette commune de 23 243 habitants un volume de 1 000 m3 d'eau par jour, relève-t-on à la daïra d'Abou El Hassan. Auparavant, cette agglomération était soumise à une forte contrainte d'approvisionnement à partir du forage qui n'assurait qu'un débit de 2 litres/seconde. La distribution était d'un jour par semaine, ce qui obligeait la population à payer jusqu'à 600 DA la citerne de 1 000 litres. L'alimentation en eau potable, en quantités suffisantes s'est traduite par la satisfaction des populations, relève-t-on à l'APC d'Abou El Hassan, dont les responsables prenaient en charge auparavant le citernage. Le raccordement au réseau d'AEP à partir du barrage de Sidi Yakoub a également touché l'agglomération de Kaloul (12 367 habitants), qui a, elle aussi, souffert par le passé du déficit en eau potable. Les habitants de Kaloul qui ne disposaient de l'eau potable qu'une fois tous les quinze jours ont droit aujourd'hui à cette ressource quatre fois par semaine, grâce aux 500 m3 dont leur agglomération a bénéficié. L'approvisionnement en eau potable de la commune d'Abou El Hassan par la mise en service de l'opération transfert d'eau du sud de la wilaya, à partir du barrage de Sidi Yakoub (au sud de la wilaya), a profité à l'ensemble des communes du nord-ouest de la wilaya, pauvres, elles aussi, en ressources en eau. Le programme exécuté à hauteur de plus de 90% de ses objectifs, comporte, par ailleurs, l'alimentation des communes de Chettia, Ouled Farès, Bouzghaia, Sidi Akacha, Ténès, Sidi Abderahmane, El Marsa, El Guelta, Abou El Hassan et Talassa. Ce programme de transfert d'eau potable entre Chlef et Ténès avait été retenu pour permettre à tout le flanc nord-ouest de la wilaya d'en finir avec les aléas, l'insuffisance et la mauvaise qualité des eaux destinées à la consommation. “En recourant à une telle solution, à la fois coûteuse et radicale, l'Etat avait pris l'engagement de doter en eau potable, pour toujours, près de la moitié de la population de la wilaya et d'assurer la mise à niveau de l'approvisionnement en eau de qualité des zones nord avec celles du sud de la wilaya”, a souligné, au sujet du transfert, M. Chater, secrétaire général, chargé du suivi et de la coordination du projet, au niveau de la wilaya. L'opération telle qu'elle a été conçue prévoyait le transfert dans un premier temps de cinq millions de mètres cubes d'eau traitée et prête à la consommation, pour une population totale de 283 000 habitants, rappelle-t-on, au secrétariat général de la wilaya. RN./APS