C'est avec une certaines curiosité que tous les fans algériens de l'équipe nationale algérienne de handball “messieurs” attendent les arguments du président de la Fédération algérienne de handball (FAHB) et aussi du directeur des équipes nationales (DEN) pour justifier leur échec lors de ce mondial portugais qui se poursuit malheureusement sans elle. La faute incombera sûrement aux autres qui seront chargés de tous les maux. C'est drôle comme l'histoire est un éternel recommencement. Comme en 1997, au Japon, les Verts échouent lamentablement en terre ibérique sans pouvoir nous procurer la petite joie d'une victoire de réconfort pour nous, pauvres quidams, qui sommes que des ignares face à ces penseurs, gestionnaires, stratèges émérites de cette maison Fabienne qu'ils ont qualifiée de “rassembleuse” de la grande famille handballistique algérienne au lendemain de leur parachutage “démocratique”. Comme en 1997, les Verts échouent et à leur tête les mêmes responsables administratifs comme l'actuel directeur des équipes nationales et une partie des membres fédéraux du présent exécutif. Comme en 1997 où les Verts ont reçu une correction de la part des Japonais, ils récidivent cette fois encore devant les Slovènes avec le même écart de dix buts. Comme en 1997, certains joueurs ont brillé par leur absence car n'étant pas dans le bon vouloir de certains. Pire qu'en 1997, les Verts n'enregistrent aucune victoire même pas contre les modestes Brésiliens que certains d'entre eux avaient battus à l'avance. Mieux, en 1997, la préparation des Verts est loin la plus réussie avec une conséquente cagnotte de 17 milliards de centimes, une somme qui donne le vertige ! Alors que faire, que dire devant cette triste situation atteinte par notre petite balle sans sortir de leurs gonds ces effarouchés de la FAHB qui nous intimeront l'ordre de fermer nos “gueules”, coupables de faire part, ouvertement, de nos inquiétudes quant à la dérive de cette discipline. Alors que faire, que dire devant la volonté délibérée de faire le vide autour d e la FAHB ? Alors que faire, que dire quand il y a cette volonté de certains à vouloir perpétuer leur règne et préserver leurs intérêts aussi longtemps que possible, qu'importe les moyens. Faut-il se taire et devenir complice d'une décadence programmée ? Non, cela ne se passera pas comme l'entendent ces messieurs. Il faut une réaction salvatrice des vrais serviteurs de cette petite balle algérienne qui nous a fait vibrer lorsqu'ils étaient ses gestionnaires. Que la grande majorité de la famille handballistique étouffée réagisse et passe à l'action. Il est encore temps, sinon nous n'aurons plus que nos yeux pour pleurer. F. H.