Invité, hier, au forum du journal El-Youm, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M. Abad Hamid, a présenté les principaux axes de son programme. Invité, hier, au forum du journal El-Youm, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M. Abad Hamid, a présenté les principaux axes de son programme. Prévue en trois chapitres, la formation, l'enseignement et la mise en œuvre de la réforme du système éducatif, l'action du ministre s'inscrit dans un cadre bien défini, la prise en charge des déperditions dues aux différents échecs scolaires, donner la chance à l'intelligence expérimentale et apporter une main-d'œuvre qualifiée pour répondre à la demande du marché économique. “Chaque année, il y a 500 000 nouveaux jeunes à la rue, il faut prendre en charge cette déperdition. Nous faisons de la reconversion pour les salariés qui ont perdu leur travail, comme ce fut le cas pour les employés d'El-Hadjar, tout en offrant un métier en relation avec l'évolution de l'économie”, a affirmé le ministre. Avec plus de 150 000 nouvelles inscriptions par promotion, septembre et février, le ministre dira vouloir apporter des solutions pour les populations des zones rurales qui, malgré le fait qu'ils soient doués et d'une grande capacité intellectuelle, sont confrontés à des problèmes de transport, de poids de la culture et de la religion en ce qui concerne notamment les filles, qui sont autant de freins pour leur réussite scolaire. Sur les débouchés, M. Abad dira : “Sur ce chapitre, beaucoup d'efforts sont fournis afin de proposer un emploi à l'issue de la formation, ce qui nous a poussés à signer des conventions avec plusieurs ministères pour le pourvoi de nouveaux postes. 6 000 pour l'environnement (techniciens, techniciens supérieurs et Cap),16 000 avec le ministère de la Santé pour la maintenance du matériel médical, 10 000 avec le ministère de l'Habitat pour des maçons, les P et T. Mais aussi avec des entreprises privées telles que Schneider qui n'emploie que des Algériens, Peugeot qui mise aussi sur la formation professionnelle en nous équipant en matériel à la pointe, etc”. “Il y a aussi les différentes conventions signées avec les opérateurs privés qui prennent en charge des stagiaires pendant leur formation, des stagiaires qui reçoivent des bourses conséquentes (jusqu'à 8 000 DA) et au bout, un contrat de travail”. À la question d'un confrère sur le statut des écoles privées de formation, le ministre répondra : “Aujourd'hui, elles sont 650 pour 44 000 élèves inscrits contre les 500 000 du public dans 850 instituts et centres. Leur apport est très important en raison de la demande dans ce secteur. Mais il est impératif que ces écoles soient agréées par la tutelle pour s'assurer de la qualité de l'enseignement.” Concluant sur l'excellente relation qui lie le partenaire social à la tutelle, le ministre nous dira que beaucoup d'efforts sont fournis afin de mettre tous les moyens à la disposition des travailleurs, comme la construction de logements pour répondre à l'évolution du secteur mais aussi l'acquisition d'équipements et de matériel grâce, en partie, à l'apport des organismes internationaux comme, le Fonds saoudien pour le développement (FSD) qui finance la mise en place de deux centres de formation professionnelle à Bab El-Oued. L'Union européenne a octroyé 60 millions d'euros sur les 150 millions destinés à l'Algérie. Il y a aussi la France avec un financement à hauteur de 3,5 millions d'euros. M. O. EDUCATION Le ministre appelle à un versement régulier des salaires Le ministre de l'Education nationale, M. Noureddine Salah, a appelé, hier, les directeurs de l'éducation des wilayas à veiller au versement régulier des salaires, sans retard aucun, afin d'éviter toute perturbation susceptible d'entraver le déroulement de l'année scolaire en cours. Le ministre de l'Education a indiqué, au cours de la réunion qu'il a tenue au siège de l'Office régional des examens et concours avec les directeurs de l'éducation et les chefs des services paie, qu'il “n'accepte aucun retard dans le versement des salaires des personnels ou dans le règlement des situations financières”, soulignant que “tout retard dans ce domaine sera passible de sanctions sévères”. M. Salah a ajouté que les directeurs de l'éducation doivent, dans tous les cas, prendre les dispositions nécessaires de façon à ce que les salaires soient versés entre le 10e et le 12e jour de chaque mois. Dans certains cas extrêmes, a-t-il dit, le versement des salaires ne doit pas dépasser le 15 du mois.