Secteur de l'éducation de Sétif 300 suppléants protestent Pas moins de 300 suppléants, qui ont exercé pendant plusieurs années dans différents paliers de l'enseignement, ont été reçus par le chef de l'exécutif de la wilaya de Sétif. Les suppléants ont affiché leur désarroi quant à la décision de la direction de l'éducation de la wilaya de refuser leurs diplômes. Selon les protestataires, les directions de l'éducation des wilayas limitrophes acceptent les diplômes similaires dans les différentes opérations de recrutement de professeurs. Certains inspecteurs estiment que cette décision est une altération surtout que ces suppléants ont passé plusieurs années à enseigner dans des endroits où aucun titulaire n'a accepté ce poste, même aprèsa des mises en demeure. “Ils nous ont refusés de participer aux concours organisés par le département de Benbouzid sous prétexte que l'inspection de la Fonction publique de la wilaya refuse les diplômes en droit et sciences économiques”, nous a affirmé un suppléant qui a exercé pendant plus de cinq ans au nord de la wilaya. Les suppléants protestataires, dont le nombre est appelé à s'accroître, ont tenté de tenir, lundi dernier, un sit-in devant le siège de la direction afin de faire parvenir leurs doléances aux responsables, mais ces derniers ont refusé toute procédure consistant à les réintégrer dans leurs postes. Au moment où la wilaya a promis de trouver une solution, des dizaines d'écoles primaires sont sans enseignants alors qu'on est à quelques jours de la fin du premier trimestre. F. S. CEM SaId-Zerara Froid, obscurité et eaux de pluie Les centaines de collégiens du CEM Saïd-Zerara sont scolarisés dans des conditions lamentables : absence de chauffage et d'électricité, infiltration des eaux de pluies et dégradation du mobilier scolaire. En effet, pendant ces jours de grand froid, les collégiens continuent à suivre leurs cours dans des salles non chauffées. Ce qui se répercute négativement, de l'avis des enseignants, tant sur le rendement des élèves que sur leur santé Par ailleurs, la demi- pension est toujours fermée, alors que la majorité des élèves viennent des banlieues. K. B.