C'est dans le but de “secouer” les nombreuses associations existantes, mais généralement en veille dans la région que la société Comet info a décidé, en collaboration avec la fondation Konrad Adnauer-Stiftung d'organiser les 18 et 19 décembre derniers, deux journées de formation et de perfectionnement des cadres associatifs à Tizi Ouzou. Au cours de leurs interventions, les organisateurs de cette rencontre, qu'a abritée le centre spécialisé de rééducation de Boukhalfa, ont notamment insisté sur la nécessité de revoir l'idée, selon laquelle une association ne peut activer que lorsqu'elle reçoit des subventions de l'Etat. Pour les formateurs, c'est aux associations de se prendre en charge en cherchant ses propres financements, et ce, notamment à travers les sponsors et autres aides. Mais pour attirer ces sponsors, les formateurs, pour la plupart des consultants en management public, ont expliqué qu'il faut bien être à la hauteur et surtout convaincant. C'est pour le devenir justement que ces formateurs se sont attelés pendant plusieurs heures à expliquer certaines démarches et méthodes que les représentants des associations doivent suivre. Durant ces deux journées, les organisateurs se sont également longuement étalés sur le rôle du mouvement associatif dans le développement local, sa mission éducative et aussi le cadre réglementaire que chaque membre d'association doit nécessairement maîtriser pour pouvoir agir efficacement. Les représentants des quelques associations ayant pris part à ce séminaire de formation ont également bénéficié par l'apprentissage de quelques techniques pouvant bien être utiles dans la communication avec les autorités, les bailleurs de fonds et les médias qui jouent un rôle primordial dans le développement, le montage de projets et même toutes les actions que l'association peut entreprendre. L'occasion était aussi celle de débattre de la situation du mouvement associatif dans la région et aussi des contraintes et difficultés rencontrées dans leur fonctionnement et leurs actions. Ce séminaire, au cours duquel des cas pratiques ont été étudiés par les participants, devait être clôturé en arrêtant quelques recommandations utiles pour le bon fonctionnement d'une association. SAMIR LESLOUS