Le Commissariat (algérien) à l'énergie atomique (Comena) et l'entreprise canadienne Landmark Minerals Inc. viennent de signer une convention-cadre de coopération et de partenariat dans le domaine de la prospection et de l'exploration minières dans la région du Hoggar, dans l'extrême sud algérien a indiqué, hier, le Comena dans un communiqué transmis à l'APS. L'entreprise canadienne s'engage à investir quatre millions de dollars, durant les deux prochaines années, pour la réalisation d'un programme de travail défini en commun et qui doit démarrer en janvier prochain, ajoute cette source. Ainsi, les deux parties ont “convenu d'associer leurs efforts et de coordonner leurs actions pour la réalisation d'un levé radiométrique dans les périmètres choisis d'un commun accord et pour la réalisation d'analyses chimiques, minéralogiques et pétrographiques, d'interprétation et de valorisation des résultats”. Les minéraux, objets de cette convention-cadre, concernent d'abord l'uranium dont les réserves “raisonnablement assurées” sont estimées à 26000 tonnes pour le Hoggar, ensuite, dans une seconde étape, l'or et le cuivre, précise le communiqué. Landmark Minerals Inc. est associée à Sahara Resources Inc., autre entreprise canadienne qui a obtenu plusieurs autorisations de prospection minière, délivrées en mai et juin derniers par l'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) dans des zones situées au sud de Tamanrasset. Selon la même source, c'est la Landmark qui a “pris contact avec le Comena en vue d'entreprendre en commun des travaux de prospection et d'exploration dans le cadre desdites autorisations”. Les importantes ressources en uranium économiquement rentables du Canada situent ce pays au 3e rang mondial et lui ont permis d'assurer en 2004, “grâce à une industrie dynamique”, le tiers de la production mondiale de ce métal, souligne le communiqué.