La messe est dite. Politiquement démystifiés et militairement vaincus, les islamo-terroristes n'ont plus qu'une seule alternative : se rendre sans condition et faire l'effort de se “resocialiser”, dans le cadre d'un processus de réintégration. Une famille qui décide de remettre son sort aux mains des autorités, après avoir vécu pendant dix bornes dans les maquis de l'Edough. Quelques années en arrière, cette reddition aurait constitué incontestablement un événement politico-médiatique assez spectaculaire, car l'islamisme armé, alors en phase de “conquêtes”, se croyait encore un destin et une mission. Mais aujourd'hui que les thèses islamistes accusent un reflux dans le monde, que les groupes armés sont en déroute dans notre pays, grâce à la jonction des forces patriotiques, le retour au bercail de cette famille relève tout au plus de l'anecdote pathétique, tant la force a changé de camp. D'autres familles chevillées à des illusions idéologiques doivent encore s'obstiner à survivre dans les maquis. Mais c'est pour des prolongations inutiles, car la messe est dite. Politiquement démystifiés et militairement vaincus, les islamo-terroristes n'ont plus qu'une seule alternative : se rendre sans condition et faire l'effort de se “resocialiser”, dans le cadre d'un processus de réintégration. La politique de réconciliation nationale, dont on attend — soit dit en passant — les modalités de mise en œuvre, leur offre aujourd'hui une porte de sortie honorable. Les plus intelligents seront ceux qui s'y engouffreront sans demander leur reste. Pour les autres, qui seraient tentés de s'arc-bouter et de surenchérir, c'est là une option suicidaire, car l'avenir de l'islamisme, qui continue certes à se rappeler aux bons souvenirs des citoyens par des actes de violence, se conjugue au passé décomposé. Alea jacta est. N. S.