Zitouna (El Tarf) Ni école ni route carrossable… La situation demeure tendue dans la petite localité de Zitouna, située à moins de 20 kilomètres du chef-lieu de wilaya. Et pour cause, les bénéficiaires de lots de terrain pour la réalisation de leur propre logement se heurtent toujours à l'absence d'une route donnant sur le lotissement dit “El Hamra”, bien que ce lotissement soit le premier à avoir été attribué à une centaine d'attributaires pour la modique somme de 10 DA le mètre carré. “Les transporteurs refusent de nous prendre la marchandise (matériaux de construction et accessoires)”, nous disent des citoyens en colère. Un autre ajoutera qu'ils sont contraints d'assurer un second transport en déboursant des sommes faramineuses, car les transporteurs privés les déposent au bord de la route puis s'en vont. Le problème, selon nos interlocuteurs, est posé depuis la nuit des temps, mais personne au niveau de cette municipalité ne semble s'inquiéter outre mesure. Le manque d'une route carrossable a retardé considérablement la réalisation des logements, surtout quand on sait que ledit lotissement est traversé par une rivière qui fait, chaque année, des victimes. Si les bénéficiaires de ce lotissement ne cachent pas leur satisfaction depuis la réalisation du réseau d'eau potable et de la mise en place du courant électrique après plus de 20 ans d'indépendance, il n'en demeure pas moins que l'absence d'une école primaire, maintes fois programmée, et d'une chaussée praticable, créent réellement de nombreux désagréments aux habitants qui continuent d'occuper des logements ne répondant pas aux normes hygiéniques. Les jeunes écoliers sont scolarisés soit aux deux écoles du chef-lieu communal, soit à celle de Bouguissa, distantes respectivement de deux et trois kilomètres environ. Tahar Boudjemaa Cimetières de Annaba Vers la création d'une entreprise de gestion Le Conseil communal de la commune de Annaba a adopté, à l'occasion de la session ordinaire de l'APC tenue durant mardi et mercredi derniers, le projet relatif à la création d'une entreprise de gestion des cimetières dont le règlement intérieur a été approuvé. Elle se chargera de l'entretien et du gardiennage des cimetières de la ville de Annaba, dont plusieurs ont fait l'objet, durant ces deux dernières années, de trafic et de profanation des tombes. B. BADIS