A Ouiza semhass. Dans les années 1980, le tube faisait un tabac et son interprète a accédé très vite à la notoriété sur la scène de la variété kabyle. Il y restera jusqu'à la fin... la fin de sa vie. Car Hamidouche a été emporté par la maladie en 2002 à l'âge de 46 ans. Un hommage à sa carrière, entamée en 1981 au Zénith de Paris où il s'était produit en ouverture d'un concert de Slimane Azem, est organisé aujourd'hui à Paris par l'association Les artistes algériens en France. De nombreux artistes ont répondu à l'appel. La recette sera versée à la famille. L'hommage devra connaître une suite le 19 janvier à la maison de la culture Mouloud-Mammeri à Tizi Ouzou. En fait, l'hommage à Hamidouche n'est que le premier d'une série lancée par Les artistes algériens en France à la mémoire des disparus et dont les familles sont parfois en butte à des difficultés sociales. Les artistes veulent se poser une famille d'adoption. Après Hamidouche, ce sera au tour de cheb Aziz avec un hommage conjoint entre le Centre culturel algérien et la Maison de la culture de Skikda, puis Othmane Bali avec Djanet, Hasni…