Une maison de l' artisanat à oum el bouaghi La wilaya vient de mettre à la disposition de la direction de la PME et de l'artisanat une assiette de terrain devant abriter la Maison de l'artisanat, un projet pour lequel une enveloppe de 8 milliards a été accordée par le ministère de tutelle. Par ailleurs, la direction procède actuellement à la constitution d'une banque de données concernant les entreprises de l'artisanat et espère, ainsi, obtenir l'inscription d'un centre de facilitation (création d'entreprises) et une pépinière d'entreprises (assistance et accompagnement). B. Nacer Des entreprises portugaises pour la réalisation du barrage de Boussiaba Le barrage de Boussiaba, conçu pour une capacité de stockage de 150 millions m3 et dont la réalisation s'inscrit dans le cadre du Programme complémentaire de soutien à la croissance économique (Pcsce), est destiné à satisfaire les besoins en eau potable de la région d'El Milia, de même qu'il servira de tampon pour le grand barrage de Beni-Haroun. Le marché d'un montant de 2 535 482 170 DA a été attribué provisoirement au groupement d'entreprises portugaises Zogope/ Andrade/Gutierez, pour un délai de 30 mois, à l'issue de l'opération d'ouverture des plis des soumissionnaires, effectuée récemment au siège de l'Agence nationale des barrages, a-t-on appris auprès des responsables de l'ANB. Mourad B. trois jours de batailles rangées à chigara (mila) Une rixe digne des affrontements tribaux d'autrefois a éclaté, vendredi dernier, entre les familles de deux mechtas de Chigara, commune montagneuse du nord-ouest de Mila, et a duré jusqu'à dimanche ! Pendant trois jours, des dizaines, voire des centaines d'hommes et d'adolescents, issus des lieudits Lamsal et Ouarziz, se sont affrontées à coup d'armes blanches, de pierres et de barres de fer. Ces échauffourées, qui ont plongé la paisible localité dans l'effroi, ont fait cinq blessés qui ont été évacués vers l'hôpital de Mila, où ils seront astreints par les médecins à des durées d'inactivité allant jusqu'à 20 jours, au regard de la gravité de leurs blessures. Et cette rixe n'aurait pas connu son épilogue si des renforts de gendarmerie n'avaient été dépêchés de Oued Endja au troisième jour, ce qui a permis de rétablir, un tant soit peu, le calme dans la région. Pour les causes de ces batailles rangées, tout a commencé, selon des témoins oculaires, par une taquinerie de mauvais goût, dit-on, adressée par un jeune de Ouarziz à un malade mental originaire de Lamsal. L'intervention d'un groupe de jeunes de cette dernière localité, pour défendre le malade en question, n'a fait que mettre le feu aux poudres. K. Bouabdellah