Liberté : Qui est Fransabank El Djazaïr ? La banque a obtenu l'autorisation de la Banque d'Algérie au mois d'octobre dernier. Il ne reste que l'agrément du Conseil de la monnaie et du crédit de la Banque centrale. C'est une simple formalité qui prendra au plus tard un ou deux mois. Elle commencera donc bientôt ses activités. C'est une banque de dépôt au capital de 2,5 milliards de dinars. Fransabank, l'une des premières banques au Liban, détient 68% de son capital, CMA CGM, troisième groupe mondial dans le transport maritime 25%, le groupe Salhi composé d'industriels 5%. Nous avons versé l'intégralité du capital qui est libéré : 93% des fonds sont venus de l'étranger en devises, soit 32 millions de dollars US. Le reste, en monnaie locale, a été également déjà versé. Quelles sont les références de Fransabank ? Elle a 5,5 milliards d'actifs. Elle dispose du troisième réseau d'agences au Liban : 61 agences. Elle a une filiale à Paris. Elle est présente au Soudan. Fransabank est sur le point de constituer une filiale en Syrie. Pourquoi la maison mère a-t-elle décidé d'implanter une filiale en Algérie ? Les relations sont excellentes entre les deux pays, entre les deux peuples. Il y a aussi un marché en Algérie. Comment comptez-vous vous développer en Algérie ? On va démarrer avec une seule agence à Alger. On ouvrira une seconde dans la capitale. Puis rapidement, on va créer des agences dans les principales villes du pays : Oran, Sétif… Ce sera une banque universelle, une banque de détail. Ce sera également une banque d'entreprise destinée à la grande clientèle des petites et moyennes entreprises. Comme produits, elle développera le crédit-bail mobilier et immobilier, le crédit à la consommation, le crédit à l'investissement en direction des PME… Propos recueillis par N. R.