Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) lancera, à partir de fin mars prochain, une formation destinée à près de 2 000 associations activant à travers l'ensemble du territoire national, a indiqué M. Si Bachir Noureddine, représentant de cette institution, en marge d'un stage de formation au profit des animateurs du mouvement associatif, organisé hier à la maison des jeunes Maoued-Ahmed, à Oran. Cette formation avancée à la gestion du cycle projet-GCP, assurée par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), s'inscrit dans le cadre de la nouvelle politique du MJS visant à changer les conditions de financement des associations de jeunesse, a précisé la même source au cours d'un point de presse organisé en marge du stage. Selon l'orateur, la tutelle est disposée à élargir cette formation aux autres associations qui souhaitent bénéficier d'outils nouveaux en matière de gestion et de financement des projets. Il a précisé, en outre, que cette formation sera encadrée par 14 formateurs issus des quatre instituts relevant du MJS (Alger, Oran, Constantine et Ouargla) et formés par le CRASC. Cette formation avancée s'est déroulée en trois ateliers, lancés au mois de septembre dernier et clôturés hier. Ils ont porté sur les différentes phases de la gestion du projet parmi lesquelles “la programmation”, “l'identification”, “les formes et les sources de financement” et “l'évaluation”. Destinés aux formateurs, ces stages permettront d'initier les animateurs du mouvement associatif aux techniques de montage de projets en utilisant l'approche participative de la CGP, couramment utilisée au niveau international, et d'assurer la gestion administrative et comptable des projets de leur association en s'inscrivant dans le cadre législatif et réglementaire régissant l'activité associative en Algérie. Ces stages s'inscrivent aussi dans l'optique de veiller à une meilleure utilisation des finances publiques en mettant un terme, à l'avenir, au mode de financement consistant à attribuer des subventions utilisées pour le fonctionnement des associations ou pour l'engagement d'activités conjoncturelles sans impact réel sur la jeunesse et sans résultat, a indiqué le représentant du MJS, précisant que seuls les projets porteurs présentés par des associations actives bénéficieront de financement à l'avenir. R. N.