En dépit de l'élection de Hamid Hadadj à la tête de la FAF lors de l'AG élective de lundi dernier, son concurrent, Abdelkader Chaâbane, ne semble pas avoir dit encore son dernier mot. Le candidat malheureux de la dernière AG réclame, par le biais d'un communiqué transmis hier à notre rédaction, “l'invalidation de l'AG du 23 janvier dernier” en demandant, de ce fait, la programmation “d'une nouvelle assemblée générale élective conformément aux statuts et règlement intérieur de la FAF”. Le motif invoqué par Chaâbane est la liste présentée par Hadadj qui ne remplit pas les critères en nombre (10 membres élus) et en qualité (membre de l'AG). “M. Bousalah, membre de la liste de Hadadj, a vu son mandat annulé par le président du WAT qui souhaitait participer lui-même à l'AG”, indique le communiqué, précisant que cela “fait perdre à Bousalah la qualité de membre de l'AG et induit donc le fait que cette personne devienne non électeur et non éligible”. “En outre, souligne le communiqué, d'autres personnes de la liste de Hadadj tombent sous le coup de l'article 47 des statuts de la FAF. Il s'agit, en effet, de MM. Guidouche et Bendaoud. Ces derniers pouvaient être électeurs, mais non éligibles dans la mesure où le bureau fédéral de M. Larbi Brik n'avait pas achevé son mandat”. “En application donc de l'article 50 du règlement intérieur de la fédération qui consacre la solidité de la liste du candidat à la présidence, il nous apparaît évident que la liste présentée par Hadadj ne remplissait pas les conditions réglementaires et doit être annulée”, conclut le communiqué. K.Y.