Le parlement a clôturé hier, officiellement et solennellement, sa session d'automne. Les présidents des deux chambres (sénat et l' assemblée populaire nationale) ont marqué la séance de clôture par un discours. Dans une allocution-bilan, le président de l'assemblée populaire nationale (APN) a tenu à expliquer la démarche des députés dans leur rejet à l'article 7 de la loi portant lutte et prévention contre la corruption : “si un article, un seul parmi les 74 que compte le texte de loi, n'a pas été voté par l'assemblée nationale, c'est parce qu'il est des députés qui considèrent que l'imprécision de libellé de cet article conduit à une lecture de son contenu qui contrevient de facto les dispositions de la constitution, dès lors que ce libellé durcit la procédure de la déchéance du mandat de député si le cas venait à se produire, cette procédure étant fixée comme chacun le sait par notre constitution”, notera le président de l'assemblée nationale tout en précisant que “la constitution est au-dessus de toutes les lois et même juridiquement au-dessus de la convention des nations unies contre la corruption, précisant qu'elle-même, que ce qui peut être fait en matière de sanctions des actes de corruption ne peut l'être qu'en accord avec les textes fondamentaux en vigueur dans le pays patrie”. Se voulant insistant, Saïdani a affirmé que “les députés sont résolus à se tenir farouchement aux côtés du président dans la lutte contre la corruption”. Abdelkader Bensalah, le président du sénat, a noté de son côté que “la réconciliation nationale constitue une approche politique et morale à même de concrétiser une plate-forme de réussite à la démarche du Président afin de créer un climat de fraternité et de solidarité, et d'assurer la stabilité du pays”. Bensalah a, par ailleurs, indiqué au plan des activités parlementaires, “l'organisation par le Conseil de la nation du congrès parlementaire régional sur le renforcement des capacités des parlementaires arabes ainsi que l'organisation de la journée d'étude sur la bibliothèque virtuelle”. N. M.