Le photographe américain Thomas Hartwell (photojournaliste) a présenté jeudi après-midi à la Bibliothèque nationale du Hamma sa dernière collection de photos, intitulée Viva l'Algérie, mettant en exergue la richesse du patrimoine culturel algérien, notamment immatériel. Cette exposition, organisée à la salle Lakhdar-Es-Saïhi, présente des photos qui ont été prises pendant la décennie noire pendant laquelle la violence, en Algérie, était omniprésente. À ce sujet, le photographe a souligné que “la plupart de celles-ci (les photos) traduisent la violence, la souffrance et le désespoir qu'a vécus le peuple algérien durant les années de terrorisme. Aujourd'hui, l'Algérie émerge de la décennie noire. J'espère que ces photos du peuple, des paysages et de la vie marqueront le début d'une nouvelle ère de l'histoire de l'Algérie et qu'elles refléteront la beauté, la diversité, l'hospitalité et l'humanité que j'ai découvertes durant mon séjour.” Thomas Hartwell, photographe indépendant diplômé de l'université d'Austin au Texas, a vécu au Caire où il a enseigné l'art de la photo à l'université américaine. Après avoir étudié, entre 1977 et 1978, à Ispahan en Iran, il a, durant 25 ans, travaillé au profit de plusieurs publications, dont Time Magazine, et organismes internationaux dans le domaine de l'information photographique. Actuellement, il enseigne à l'université d'Alger dans le cadre du programme Fulbright, programme permettant des échanges culturels et éducatifs entre les deux pays. Ce programme permet également à des spécialistes américains de bénéficier d'une bourse de leur pays et d'enseigner dans des universités à l'étranger. Cette exposition de photos, faut-il noter, entre dans le cadre du programme culturel appelé “Le coin américain” S. B.