Evénement n L'université américaine du Caire abrite une exposition de photographies prises une année durant par le journaliste et photographe américain Thomas Hartwell, lors d'un séjour dans notre pays. Intitulée «Vive l'Algérie», titre inspiré d'un passage de l'hymne national, l'exposition, qui s'étalera jusqu'au 1er juin, propose une cinquantaine de photographies dépeignant les différents paysages et visages de l'Algérie. La manifestation se veut une invitation à découvrir les différentes régions du pays, à partir d'Alger, notamment la vieille Casbah, la mer, le port, les commerces et autres vestiges historiques avant de s'infiltrer dans l'Algérie profonde, précisément à Timimoun avec ses ruelles le temps d'une matinée de l'Aïd, la ville de Béni Izguène à Ghardaïa, avant de remonter vers l'Ouest, notamment à Oran avec son festival du raï, en passant par les magnifiques paysages et villages des monts de Djurdjura, le tout agrémenté par des photographies d'estivants en train de se ressourcer sur les plages dorées de Tipaza et de Béjaïa. Le photographe revisite également le quotidien des Algériens, au gré de leurs balades dans les jardins publics ou à l'occasion d'un match de football opposant les enfants des quartiers, des cérémonies de circoncision et des danses représentant les différentes régions du pays au rythme de la zorna et du karkabou, voire les danses chorégraphiques des Touareg avec leurs épées. D'autres photos sont dédiées aux tenues kabyles et à la beauté ensorcelante des villes côtières. Dans une déclaration à l'APS, Thomas Hartwell a indiqué que son exposition se veut un reflet de l'Algérie regorgeant de vie, d'allégresse et de dynamisme, d'autant que plusieurs manifestations culturelles ont coïncidé avec son séjour dans notre pays. «Je considère cette exposition comme une contribution visant à montrer le vrai visage de l'Algérie ressuscitée, de sa beauté, de sa diversité, de son hospitalité et de son humanisme», a-t-il confié. M. Hartwell envisage d'organiser des expositions similaires à New York, à Washington et au Texas, sa ville natale, pour montrer une image vraie et authentique d'un beau pays, une image contraire à celle diffusée par les médias américains centrée plutôt sur les événements politiques. Thomas Hartwell, qui a une prédilection depuis 27 ans pour la région du Moyen-Orient, avait séjourné en Algérie au début des années 1980. Enseignant de photographie à l'Ecole supérieure des beaux-arts de mars 2005 à mars 2006, il avait organisé plusieurs expositions de photographies montrant la richesse et la diversité de notre pays.