Selon M. Ali Mahmoudi, directeur du PNG, “l'organisation de ce séminaire s'inscrit dans le cadre du projet de classement et de la création de trois nouvelles aires protégées qui sont “les Parcs naturels de l'Akfadou”, “du complexe des zones humides de Guerbes Sanhadja” et de “Zana”, qui se situent respectivement entre Béjaïa et Tizi Ouzou, à Sikda et à Souk-Ahras”. Notre interlocuteur expliquera que “ce projet de classement permettra de démontrer l'impact des parcs naturels dans la préservation et la protection de la biodiversité en Algérie et dans le bassin méditerranéen et leur nécessaire complémentarité avec les parcs nationaux et les réserves naturelles”. Encourager et participer au développement économique, tout en veillant sur la protection de la nature, telle est la nouvelle approche développée par le sous-directeur des parc nationaux et groupements végétaux naturels auprès de la direction générale des forêts (DGF). Au cours de sa communication, M. Ammar Boumezbeur a tenu à expliquer la place stratégique du Parc naturel dans la conservation de la biodiversité à l'échelle régionale et locale. “Notre contribution vise à introduire la notion de parc naturel en soulevant la nécessité de prévoir son ancrage juridique et de définir les modalités de classement et de création de cette catégorie d'aire protégée appelée à se développer de manière particulière dans le milieu montagneux et rural”, a-t-il précisé. Plusieurs autres communications ont été données par des universitaires et autres responsables de l'administration forestière qui ont eu à intervenir sur d'autres questions, notamment les dispositions de la loi de l'environnement dans le cadre du développement durable (loi n°03-10 du 19 juillet 2003). Les différents intervenants, lors des débats, ont insisté sur la nécessité de préserver la diversité faunistique et floristique de la forêt de l'Akfadou qui est fortement menacée.