Pour tous les usagers de la RN 12, passant par Tizi Ouzou et Azazga, cette route est devenue un parcours du combattant. Après les difficultés de circulation de la zone Oued Aïssi où beaucoup d'innocents ont perdu la vie, après les risques encourus à chaque embranchement (Beni Yenni, Larbaâ Nath Irathen, Tamda, Tizi Rached) le carrefour de Chaïb vous accueille et vous attend à vos risques et périls. Comme cette zone est située dans l'arc de deux virages, il est aisé d'imaginer la situation des conducteurs qui, surgissant à l'improviste, doivent quitter la nationale, juste en sortant du virage, pour s'insérer dans le CW150 allant vers Mekla, soit en venant de Tizi-Ouzou, soit en arrivant d'Azazga. Si la signalisation brille par son absence, l'imprudence de certains “chauffards” accentue le danger. C'est à qui frôlera l'autre dans un sinistre crissement de pneus. Le civisme et le code de la route se sont éclipsés puisque nul ne vous cédera le passage pour tout l'or du monde, chacun s'imposant, se dressant sur ses ergots et se disant plus pressé que l'autre de… rentrer chez soi (est-ce sûr qu'il arrivera à la destination escomptée ?) avec tous les risques que cela suppose et que cela engendre, en feignant d'oublier que, souvent, trop souvent même, la vitesse a conduit ses auteurs (et leurs victimes potentielles) à l'hôpital mais aussi au cimetière. Il serait temps que des restrictions soient apportées à ce genre de méfait relevant du code pénal. Il serait vraiment temps de responsabiliser et de sanctionner les récalcitrants. Depuis quand les retraits de permis n'ont-ils plus été décidés à l'encontre de ceux qui ne respecteraient pas le code de la route ? Chacun doit s'assumer et il serait vraiment urgent de penser à installer, non seulement la signalisation adéquate (de part et d'autre de ce fameux arc) mais aussi une bande de retrait pour ceux qui s'insèrent dans la nationale et ceux qui la quittent. Et dire que cette nationale brille par une fréquentation hors norme, de jour comme de nuit ! Et pourquoi pas un pont qui surplomberait le carrefour pour ceux qui ne font que traverser cette zone dans les deux sens ? Pourquoi pas une trémie ? Faudra-t-il attendre qu'un carnage ait lieu pour prendre les dispositions qui n'effaceront pas des mémoires les chères personnes qui auront perdu leur vie parce que l'on n'a pas su prévenir tous ces dangers ? Ce n'est pas encore le carrefour de la mort, mais c'est déjà celui de tous les dangers et il est à espérer que cela ne devienne pas le triangle des Bermudes de triste mémoire ! S. M.