Le premier fonctionnaire de la wilaya de Sétif a adressé, récemment, une correspondance au chef de daïra de Sétif. Il s'agit d'un rapport établi par une commission d'inspecteurs qui ont été chargés, auparavant, de sillonner les quartiers et cités de la ville afin d'établir le dit rapport. Conclusion du rapport : dégradation du cadre de vie des habitants de la commune de Sétif citée, jadis, en exemple pour la salubrité et la beauté de ses quartiers. Les commis de l'état ont énuméré les carences et lacunes des élus locaux de l'une des plus grande et riche collectivité locale du pays. Derrière les façades d'une “madina nadhifa” (slogan des autorités de la commune) se cachent des égouts éclatés, des déblais presque solidifiés, des eaux stagnantes, des ruelles défoncées, des quartiers, voire des cités, sans éclairage ou mal éclairés. Les espaces verts ont été rongés par le béton, des rues ont été “squattées” au nez et à la barbe des pouvoirs publics avec leur complicité. Le rapport du wali a été adressé au “sous-préfet” pour l'élaboration d'un plan de travail qui permettra de remédier à des carences chroniques. Les élus doivent rendre compte chaque trimestre. Il est à noter que la wilaya a mis tous les moyens possibles à la disposition de l'APC. cependant, cette dernière n'a réalisé que peu de travail. Notons que la correspondance du wali a été très appréciée par les Sétifiens. Rappelons aussi que lors de sa dernière visite dans la commune de Sétif, le 22 et 23 mars 2005, le wali a mis en garde les élus locaux en leur demandant de servir les citoyens et laisser les luttes partisanes de côté. Après 9 mois, aucun changement n'a été remarqué et l'amélioration du cadre de vie des habitants semble être le dernier souci des “gérants” de la ville de Sétif. La correspondance du 9 janvier est-elle le dernier avertissement ? se demandent les Sétifiens, très attachés à leur ville. F. Senoussaoui