Trois contrats portant sur la réalisation d'ouvrages de transport des hydrocarbures par canalisation (TRC) ont été signés hier à Alger en présence du ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, et du P-DG de Sonatrach, M. Mohamed Méziane. Le premier contrat, qui entre dans le cadre de la concrétisation de la deuxième phase du projet du gazoduc Medgaz, devant relier directement l'Algérie à l'Espagne, a été signé entre Sonatrach et le groupement algéro-libanais Kanaghaz-Zakhen, qui doit réaliser le tronçon Sougueur-Arzew d'une longueur de 218 km. D'un montant d'investissement de 93 millions de dollars, pour un délai de réalisation de 20 mois, le gazoduc est destiné à alimenter les futures usines de GNL et de GTL d'Arzew et à renforcer l'alimentation en gaz des agglomérations longeant le tracé. Le second contrat signé entre Sonatrach (TRC) et le groupement turc Mannesman-Umran-Noksel porte sur la fourniture, à Sonatrach, de 665 km de tubes destinés au projet d'oléoduc NK1 Haoud El-Hamra-Skikda. Ce projet, d'un coût d'investissement de 115 millions de dollars, est livrable dans un délai de 12 mois. Ce nouveau oléoduc long de 646 km permettra d'alimenter, à partir de Haoud El-Hamra, la future raffinerie de condensat de Skikda d'une capacité de 5 millions de tonnes et d'approvisionner en condensat les bouées de chargement en haute mer. Le dernier contrat signé entre Sonatrach et le groupement algéro-français Batenco Ouest-Secomoc concerne l'extension et le renforcement du parc de stockage par la réalisation au niveau de la région transport de Haoud El-Hamra de six nouveaux backs de stockage d'une capacité de 51 200 m3 chacun, soit un total de 307 200 m3. Ces nouveaux backs, dont le coût est estimé à 30 millions de dollars et livrables en 24 mois, permettront, selon le P-DG de Sonatrach, M. Mohamed Méziane, d'augmenter les capacités de stockage de plus de 300 000 m3, et ce, dans l'objectif “d'assurer une meilleure flexibilité d'exploitation au niveau de la région transport de Haoud El-Hamra”. Ces trois projets, qui totalisent près de 240 millions de dollars d'investissement, vont “renforcer notre réseau de canalisation avec de nouveaux systèmes de transport”, selon le même responsable.