Selon une dépêche APS de mercredi dernier émise de Washington citant un responsable au département d'Etat américain, l'objet de cette visite est l'évaluation avec les principaux bénéficiaires et les représentants de la société civile des premiers résultats des projets déjà inscrits dans le cadre de cette initiative et auxquels une enveloppe de 9 millions de dollars est dégagée. Des projets, qui touchent particulièrement l'éducation, la formation des personnels parlementaires, la presse, les femmes, les magistrats, les jeunes entrepreneurs privés et le soutien au processus d'adhésion à l'OMC, notamment. “Les projets touchant à l'Algérie sont des projets de dimension régionale. Nous intervenons là où le besoin se fait ressentir et à la demande des acteurs locaux. Nous n'apportons pas de solutions toutes faites. Nous travaillons avec les bénéficiaires de ces actions vers plus de transparence et d'efficacité”, soulignent les officiels américains. La délégation américaine procédera aussi à l'examen des possibilités de renforcement et d'élargissement du programme de coopération entre les deux parties. L'on ne peut ne pas relever cette remarquable multiplication, ces derniers mois, des visites de responsables américains en Algérie. Décembre de l'année 2005, le commandant suprême des forces alliées et commandant en chef des forces américaines en Europe, le général d'armées James L. Jones était à Alger pour une visite de deux jours. Robert S. Mueller, directeur du Bureau fédéral des investigations américain (FBI), a lui aussi séjourné, les 7 et 8 février derniers à Alger. Demain, ce sera au tour de Donald Rumsfeld, secrétaire américain à la Défense, d'être l'hôte de l'Algérie. Quel est l'objectif de ce ballet diplomatique ? ARAB CHIH