Opération de contrôle de la gendarmerie 30 arrestations en une journée Les services de la gendarmerie d'Oran ont procédé dans la soirée de jeudi à une vaste opération de contrôle sécuritaire. De 19 heures jusqu'à minuit, ce jeudi, les gendarmes ont investi plusieurs quartiers périphériques d'Oran comme Aïn El Beïda, Haï Nedjma, El Hassi, Sid El Bachir et les communes de Mers El Kebir, Cap-Falcon, Bousfer... pour des contrôles d'identité. Cette opération s'est soldée par l'interpellation de 304 personnes parmi lesquelles 30 ont été arrêtées, 10 pour les chefs d'inculpation de possession d'armes blanches prohibées et 3 pour consommation de stupéfiants. Régulièrement les brigades de la gendarmerie de la wilaya d'Oran effectuent ce type d'opération dans le but de diminuer le taux de criminalité qui connaît ces dernières années une hausse plus qu'alarmante et rassurer ainsi les citoyens. F. BOUMEDIENE BRIGADE MOBILE DES DOUANES Saisie de 280 000 DA de marchandises Les brigades mobiles des douanes ont, lors d'un contrôle effectué au lieu dit El Macta, intercepté un véhicule de type J5. À l'intérieur dudit véhicule, les douaniers ont découvert une quantité d'effets vestimentaires composés de 382 robes et 204 jaquettes. Cette marchandise de contrebande d'une valeur de 280 000 DA, le chauffeur a déclaré l'avoir achetée à Oran avec l'intention de l'acheminer vers la région de l'Est. Mais il n'a pu fournir aucune facture. La marchandise a été saisie et le contrevenant devra s'acquitter d'une amende 10 fois supérieure à la valeur soit plus de 2 millions de DA. F. B. GRÈVE DES VETERINAIRES À MASCARA Le trouble-fête de l'achoura La grève déclenchée par les vétérinaires relevant du secteur public qui a été suivie à 100% dans la wilaya de Mascara a eu pour conséquence la fermeture de toutes les rôtisseries de la ville. Cette initiative prise par les gens de la profession est guidée par le souci de préserver la santé des citoyens, notamment en cette période caractérisée par le doute que suscite la grippe aviaire. En l'absence des vétérinaires, les différents abattoirs de la wilaya n'ont pas fonctionné et les professionnels de la volaille et un nombre considérable de bouchers se sont abstenus à procéder à l'abattage clandestin au risque de mettre en danger la vie de leurs clients. Néanmoins, certains volailleurs ont mis à profit la fête de l'Achoura, chère aux musulmans, qui n'hésitent pas à dépenser pour l'achat de poulets et outrepasser cette mesure, car guidés par le seul souci de gagner le maximum d'argent et vendre un nombre conséquent de poulets. Dans ce contexte, bon nombre de citoyens ont opté pour la solution de l'achat de poulet vivant et à l'égorger eux-mêmes ou par l'intermédiaire d'une autre personne tout en étant témoin de l'acte. Le choix de ce procédé a pour effet de dissiper le doute qui a envahi une grande partie de la population depuis l'annonce du premier cas de la grippe aviaire. A. B.