L'insuffisance rénale chronique constitue un problème de santé publique en Algérie. Quelque 8 000 dialysés ont été recensés en 2005 dont 2 000 en attente d'une greffe. L'incidence de cette maladie dans notre pays est d'environ 100 malades pour un million d'habitants. Chaque année, 3 000 nouveaux cas arrivent au stade d'hémodialyse. Ces chiffres ont été communiqués lors d'une journée d'étude organisée, hier, au CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou, par l'association des insuffisants rénaux en collaboration avec le service de néphrologie. Douze communications étaient au programme. Elles traitaient de l'épidémiologie de l'IRC dans le monde et en Algérie, de la prévention des maladies rénales, de la néphrologie diabétique et d'autres aspects liés au thème de cette rencontre. Dans une communication sur la “néphroprotection”, le Dr Asmani, du service néphrologie-dialyse du CHU de Tizi Ouzou, a indiqué que l'IRC est une maladie silencieuse qui nécessite un diagnostic précoce. “Il faut dépister et traiter précocement”, abondera de son côté un autre intervenant. Le Dr Oularbi a estimé pour sa part que l'insuffisance rénale est une pathologie très lourde pour le malade ainsi que pour sa prise en charge. A. T.