Le ministère délégué chargé de la Famille organisera, à Oran, durant la deuxième quinzaine du mois de mars, un séminaire sur l'application du code de la famille, une année après sa révision. Mme Nouara Djaâfar a reconnu que les Algériens ne connaissent pas les nouvelles dispositions de ce texte législatif. Ils continuent, en conséquence, à fonctionner avec les anciens articles. Pis, certains agents de l'état civil interprètent mal des dispositions spécifiques, notamment celle inhérente à la présentation d'un certificat de bonne santé des deux futurs conjoints, au moment de l'enregistrement du mariage. Ils assimilent ce document médical tout simplement à un certificat de virginité. Le ministère susmentionné prépare, par ailleurs, une conférence pour le 7 mars prochain. Au cours de cette rencontre, il donnera les résultats définitifs de l'enquête sur l'intégration socioéconomique des femmes et de la violence contre elles. Ce travail a été piloté par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle. S. H.