Au cour de son passage, hier, au forum d'El Moudjahid, le nouveau président de la FAF, Hamid Hadadj, a laissé le parterre des journalistes sur leur faim en ce qui concerne la lutte contre la violence dans les stades. En effet, au moment où, le week end dernier, des incidents graves ont été signalés ça et là à l'occasion du championnat de seconde division causant des blessés et d'énormes dégâts matériels, le nouveau patron de la FAF préfère le ton de “sérénité”, histoire de “calmer les esprits”. Du coup, point de mesures annoncées. Point de plan de lutte. Et Hadadj, dans sa réponse aux journalistes qui l'interrogeaient sur le phénomène de la violence, s'est limité à ressasser des généralités du genre “nous comptons sur l'esprit de responsabilité des dirigeants de football, pour nous aider à éradiquer ce fléau” ou bien “il faut laisser la commission de discipline faire son travail”, ou encore “la violence est un phénomène de société”. Bref, du déjà vu et écouté, avec l'effet qu'on connaît d'emblée, à savoir… nul ! Or, un nouveau président de la FAF, c'est d'abord un nouveau programme d'action, de nouvelles mesures, toutes azimuts y compris le chapitre de la violence dans les stades. Hadadj est resté donc évasif sur le sujet de la violence en attendant la prochaine tempête. S. B.