Comme prévu donc dans l'agenda de la FAF, le technicien français, Jean-Michel Cavalli, a séjourné ce week-end à Alger. Au cours de son bref séjour, l'intéressé a eu des discussions avec le président de la FAF, M. Hamid Hadadj, qualifiées, par ce dernier, de très fructueuses. En effet, on ne sait pour quelle raison Cavalli a laissé le soin de s'exprimer aux médias à M. Hadadj. Bref, à en croire des indiscrétions, il ne resterait que le volet financier à régler entre les deux parties pour finaliser le contrat d'engagement avec la FAF, sachant que l'EN doit disputer un match amical face au Soudan au début du mois de juin. Est-ce à dire que Cavalli serait, à coup sûr, le futur patron des verts ? Pas si sûr, puisque, selon une source digne de foi, le ministère de la jeunesse et des sports ne verrait pas d'un bon œil le recrutement de Cavalli et ce, pour des considérations purement techniques. En effet, pour le MJS, et à en croire notre source, Cavalli ne remplit pas les critères nécessaires pour le poste de sélectionneur national. En fait, la commission mixte FAF-MJS, qui avait arrêté lors de sa première réunion les critères pour le poste d'entraîneur national, avait indiqué, noir sur blanc, que le candidat doit avoir déjà drivé une sélection nationale et avoir une expérience des équipes africaines. Or, Cavalli, à voir son CV, n'a jamais entraîné une équipe nationale. Il a surtout fait des passages au sein des clubs. Partant de ce constat, notre source affirme que le MJS laisserait l'entière reponsabilité de ce choix à la FAF. Une façon de dire “vous l'avez choisi, assumez”. En attendant, Cavalli est entré hier chez lui en France. À quatre mois du début des éliminatoires de la CAN 2008, les verts sont toujours sans coach. Par ailleurs, Mahmoud Guendouz ne fera pas partie du nouveau staff technique de l'EN. Et pour cause, l'ex-coach de l'US Biskra a signé, jeudi dernier, un contrat d'une année avec le club libanais, d'El Nedjma. Selon une source digne de foi, Guendouz avait donné sa priorité à la sélection nationale, mais il avait attendu en vain un signe d'Alger avant de décider d'opter pour la formation libanaise. S. B.