Pendant une semaine, le quatrième art était à l'honneur à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou à l'occasion de la tenue de la 7e édition des journées théâtrales d'expression amazighe. Tous les ingrédients étaient réunis pour réussir ce festival : une organisation irréprochable, une brochette de troupes venues de sept wilayas qui auront enchanté sur les planches un public avide de renouer avec un théâtre joué dans sa langue maternelle. L'initiative est à mettre à l'actif de l'association Amzgun n'Djedjer et la direction locale de la culture. Le coup d'envoi a été donné le 13 février dernier en présence du secrétaire général du Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA), Youcef Merahi, du directeur de la culture de la wilaya, Ould Ali El Hadi, ainsi que de nombreux artistes. C'est la troupe de la maison de la culture Mouloud-Mammeri qui a ouvert le bal avec une pièce intitulée L'Ours. Les représentants de la wilaya de Tipasa ont présenté La Stérile. Au total, onze représentations étaient au programme. Les trames sont essentiellement socio-culturelles. Outre ces pièces théâtrales, une communication de Omar Fetmouche, directeur du Théâtre régional de Béjaïa, sur le texte théâtral était également prévue. En parallèle, une exposition de coupures de presse et de photos consacrée à Slimane Benaïssa, Abdelkader Alloula, Mohamed Fellah, Mohia et autres figures du quatrième art a eu lieu durant tout le festival dédié à Abdelkader Alloula, Slimane Benaïssa et à tous les artistes algériens disparus. A. T.