Le coach attitré de la JS Kabylie, Jean-Yves Chay, a toujours claironné que pour prétendre au titre national, il faut nécessairement gagner à l'extérieur. Une telle devise déjà bien connue, la JSK l'a aisément confirmée ce jeudi à Tlemcen où elle s'est comportée en véritable leader pour imposer sa loi et sa force de frappe face à un Widad local pourtant résolu à sortir de la zone rouge et surtout à confirmer sa belle performance du match aller à Tizi Ouzou, où les camarades de Kherris avaient bel et bien tenu en échec la formation kabyle (0-0). Il est vrai que c'était bien à l'époque de l'ère Taelman et toute sa panoplie d'errements et d'incertitudes et que la résurrection kabyle a été amorcée depuis le retour à la barre technique du Français Jean-Yves Chay. Le message bien saisi, les Canaris ont été tout simplement conquérants dans la capitale des Zianides où ils ont su allier l'art et la manière jusqu'à mériter les applaudissements nourris du public tlemcenien à la sportivité déjà bien établie. En moins d'une mi-temps, la JSK a donc plié le match dès lors que “l'enfant du pays”, Anouar Boudjakdji, eut crucifié ses anciens coéquipiers pour ouvrir le score (12') alors que ce diable de Yacef, qui retrouve progressivement sa vitesse de croisière, se chargeait de doubler la mise peu avant la pause (40'). Certes, loin de se décourager, les Tlemceniens n'abdiquèrent point et eurent l'immense mérite de réduire le score peu avant les “citrons” par Sylla (44') et d'entretenir quelque peu l'espoir mais le leader kabyle fit alors valoir son expérience et sa maturité, deux atouts considérables dans ce genre de situation. Avec l'absence des deux Meftah en défense, pour raison de blessure, le Chay avait apporté des modifications qui s'avérèrent finalement positives en titularisant deux stoppeurs de métier, Driouèche et le Libyen Daoud, aux côtés de ce libéro de charme qu'est Herkat et l'arrière-garde kabyle prit alors l'allure d'une forteresse tout simplement infranchissable. Pis, les Tlemceniens iront jusqu'à baisser carrément l'échine, malgré toute leur bonne volonté pour se faire surprendre, une fois de plus, par l'insaisissable Yacef tout heureux de porter l'estocade et de sceller l'issue du match (77'). Dire que la JSK a réussi son envol pour le titre est certainement prématuré, mais il est évident que les Canaris ont assuré un bonus remarquable qui les met déjà sur orbite pour amorcer d'ici quelque temps la fatidique ligne droite menant vers les chemins du sacre. WAT 1 - JSK 3 Le leader impose sa loi Le coach attitré de la JS Kabylie, Jean-Yves Chay, a toujours claironné que pour prétendre au titre national, il faut nécessairement gagner à l'extérieur. Une telle devise déjà bien connue, la JSK l'a aisément confirmée ce jeudi à Tlemcen où elle s'est comportée en véritable leader pour imposer sa loi et sa force de frappe face à un Widad local pourtant résolu à sortir de la zone rouge et surtout à confirmer sa belle performance du match aller à Tizi Ouzou, où les camarades de Kherris avaient bel et bien tenu en échec la formation kabyle (0-0). Il est vrai que c'était bien à l'époque de l'ère Taelman et toute sa panoplie d'errements et d'incertitudes et que la résurrection kabyle a été amorcée depuis le retour à la barre technique du Français Jean-Yves Chay. Le message bien saisi, les Canaris ont été tout simplement conquérants dans la capitale des Zianides où ils ont su allier l'art et la manière jusqu'à mériter les applaudissements nourris du public tlemcenien à la sportivité déjà bien établie. En moins d'une mi-temps, la JSK a donc plié le match dès lors que “l'enfant du pays”, Anouar Boudjakdji, eut crucifié ses anciens coéquipiers pour ouvrir le score (12') alors que ce diable de Yacef, qui retrouve progressivement sa vitesse de croisière, se chargeait de doubler la mise peu avant la pause (40'). Certes, loin de se décourager, les Tlemceniens n'abdiquèrent point et eurent l'immense mérite de réduire le score peu avant les “citrons” par Sylla (44') et d'entretenir quelque peu l'espoir mais le leader kabyle fit alors valoir son expérience et sa maturité, deux atouts considérables dans ce genre de situation. Avec l'absence des deux Meftah en défense, pour raison de blessure, le Chay avait apporté des modifications qui s'avérèrent finalement positives en titularisant deux stoppeurs de métier, Driouèche et le Libyen Daoud, aux côtés de ce libéro de charme qu'est Herkat et l'arrière-garde kabyle prit alors l'allure d'une forteresse tout simplement infranchissable. Pis, les Tlemceniens iront jusqu'à baisser carrément l'échine, malgré toute leur bonne volonté pour se faire surprendre, une fois de plus, par l'insaisissable Yacef tout heureux de porter l'estocade et de sceller l'issue du match (77'). Dire que la JSK a réussi son envol pour le titre est certainement prématuré, mais il est évident que les Canaris ont assuré un bonus remarquable qui les met déjà sur orbite pour amorcer d'ici quelque temps la fatidique ligne droite menant vers les chemins du sacre. Chay : “Très satisfait !” Le coach kabyle, Jean-Yves Chay, aura apprécié tel qu'il se doit cette belle victoire acquise à Tlemcen même s'il ne verse guère dans un optimisme béat. “C'est vrai ! Je suis très satisfait de cette belle victoire acquise à l'extérieur, d'autant plus que nous avons eu le mérite d'allier l'art et la manière. Une telle prestation vient confirmer la belle sortie réussie aussi en Champion's League à Tripoli, mais il faut savoir garder encore la tête froide car le titre est encore loin !” nous déclarait, hier, à Tizi Ouzou, un entraîneur kabyle particulièrement rassuré pour la suite du parcours mais pas du tout triomphaliste pour le moment. Mohamed Haouchine