Les sanafir ne décollèrent toujours pas. C'est contre l'arbitre de la rencontre face au PAC, l'international Benouza, qui à leurs yeux était derrière la victoire de leur adversaire. Le premier responsable du CSC, Ghoualmi, estime que son équipe a joué contre Benouza et non pas contre le PAC. “Comment voulez-vous gagner ou faire un résultat avec un tel arbitre. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs qui ont fait un match correct. Mais, ils ne pouvaient vraiment pas faire grand-chose. Nous avons été privés de deux penaltys flagrants — l'un en première période suite à un fauchage de Djabelkheir et l'autre sur une main, plus que flagrante, de l'adversaire, à l'intérieur de la surface de réparation —, que le referee, qui n'était pourtant qu'à deux mètres, a estimé en dehors. Les caméras de la télévision ont démontré le contraire. C'est vraiment décevant de voir un arbitrage pareil de la part de l'un de nos meilleurs arbitres ; et nous nous étonnons pourquoi nous ne sommes pas qualifiés pour les Coupe du monde et d'Afrique”, nous dira-t-il. Et d'ajouter : “Même le premier but est entaché de deux fautes évidentes. Le joueur du PAC était hors-jeu et avait ensuite fait faute sur le gardien. La preuve, même les joueurs du PAC étaient étonnés de la décision de l'arbitre d'accorder le but !" Pour sa part, l'entraîneur Tebib nous dira : “Cela fait 36 ans que je suis entraîneur, je n'ai jamais vu un arbitrage aussi vicieux que celui de Benouza. Il a tout fait pour que nous perdions un match qu'on a dominé. Je n'ai pas à rougir de cette défaite ni même mes joueurs ; nous avons joué contre l'homme en noir.” La direction du CSC a décidé de récuser l'arbitre Benouza pour le reste de la saison et rappelle que si “Benouza a arbitré plus de trois fois le PAC à Bologhine, ce n'est certainement pas pour rien…” Graves accusations ! H. SAMIR