La salle de délibération de l'APW de Sétif a abrité, lundi, les travaux d'inauguration de la 2e session d'université de la Copeam, en présence de la secrétaire générale de la conférence, Mme Alexandre Paradisis, le directeur de l'ENTV, Hamraoui Habib Chawki, et celui de l'Enrs, Zouaoui Benhamadi. Ont pris part à cette édition 16 pays contre 10 l'année passée. Mme Paradisis s'est réjouit de la participation des 48 professionnels dans le domaine de l'audiovisuel contre 20 l'année passée à Ghardaïa, ainsi que 8 radios, à savoir l'Enrs (Algérie), ROR (Roumanie), jordanienne, marocaine et soudanaise. Les journalistes, cameramen et monteurs venus des pays de la Méditerranée auront l'occasion de suivre six jours de formation : tournages, visionnages, écoutes, montages des travaux qui seront réalisés sur les différents sites archéologiques dans la wilaya de Sétif. Mme la ministre de la Culture a appelé les participants à s'arrêter auprès de la brillante civilisation dite capsienne qui, il y a dix mille ans, a déployé ces inventions à travers toutes les hautes plaines maghrébines. L'exemple est, bien sûr, la ville de l'antique Cuicul (Djemila), le site de Aïn Lehnech (El Eulma)... “C'est dire l'importance de l'action et de son caractère décisif des femmes et des hommes de médias que vous êtes. Vous êtes appelés à faire voir des faits d'histoire et de culture desquels il faudra extraire le sens profond et mettre en exergue le regard le plus respectueux sur ces nombreux motifs de fierté. Il s'agit là d'une œuvre autant esthétique que scientifique. Comme vous le savez, la communication est le meilleur vecteur de la culture, il s'agit donc pour vous de construire une entreprise commune entre les professionnels de l'image et du son et les professionnels du patrimoine”, a affirmé Mme Khalida Toumi dans son allocution d'ouverture. Sétif restera un atelier ouvert sur l'histoire, le patrimoine et la civilisation, et les professionnels de l'audiovisuel sont invités à exploiter les sites de l'antique Setifis. FAWZI SENOUSSAOUI