Lors de sa visite avant-hier à Mila, le premier responsable du secteur des postes et télécommunications, Boudjemaâ Haïchour, a constaté une grande faiblesse en matière de couverture téléphonique. Par conséquent, il a invité les responsables concernés à multiplier les efforts pour aligner cette wilaya sur la norme nationale. En effet, le taux de densité téléphonique au niveau de Mila est tout juste de 6,28%, alors que la norme nationale est de 10%. Sollicité sur ce point, le P-DG de Mobilis a mis l'accent sur les réalisations qui ont vu le jour, depuis 1999, à l'échelle de Mila en déclarant que “la société a réalisé une véritable prouesse à Mila”. Le premier responsable de Mobilis précisera que le nombre de BTS (base de transmission par satellite) est passé de 1 en 1999 à 37 actuellement. En marge de cette visite d'inspection et de travail, M. Haïchour a déclaré : “L'Algérie est pionnière dans le domaine des télécommunications au Maghreb.” Avec un taux de densité téléphonique de 52% et comparativement à ceux enregistrés dans les pays du Maghreb, l'Algérie occupe la plus haute marche du podium et ce, ajoutera M. Haïchour, grâce aux réformes engagées depuis quelques années par le ministère de la poste et des technologies de l'information. Le ministre qui s'exprimait à Grarem Gouga, première étape de son périple à travers la wilaya de Mila, a qualifié de “révolutionnaire” ce qui s'est fait, depuis 2002, dans le domaine de la téléphonie en Algérie. Dans le secteur de la téléphonie mobile, par exemple, le nombre d'abonnés ne dépassait guère les 54 000 en 2002, alors que grâce à l'ouverture du marché aux investisseurs nationaux et étrangers, ce nombre est allé crescendo, dira-t-il, pour culminer à 13 millions 500 000 abonnés, à la fin de l'année écoulée. Il prédira une augmentation significative du nombre d'abonnés à la téléphonie mobile avec le lancement, en 2007, du réseau Umts de troisième génération. “Notre département compte mettre sur le marché la licence d'exploitation du réseau UMTS, qui permettra de bénéficier des services de la vidéoconférence en 2007, et ce, pour se mettre, d'une part, au diapason des technologies de pointe, en vogue dans les pays avancés, et satisfaire, d'autre part, la demande nationale qui s'annonce déjà grande.” Kamel Bouabdellah