Une semaine seulement après son installation officielle à la tête de la wilaya de Aïn Témouchent, le nouveau chef de l'exécutif vient de rendre publiques ses intentions quant aux priorités qui seront accordées au développement socioéconomique de la wilaya. Aussi, deux rencontres successives se sont déroulées, l'une avec les représentants de la société civile et l'autre avec la presse locale. Le wali qui, tout en faisant savoir qu'il est tenu d'exécuter le programme quinquennal 2005/2009, n'a pas manqué de noter qu'il œuvrera dans le sens d'une redynamisation des trois secteurs névralgiques de la wilaya, à savoir le tourisme, l'agriculture et la pêche pour un développement durable. Néanmoins le nouveau responsable de la wilaya qui s'est félicité du faible taux de chômage estimé à 13% considéré comme meilleur par rapport aux autres wilayas et à celui national (17%), n'a pas caché que beaucoup d'efforts restent à faire dans le cadre de l'investissement privé, par exemple, le seul à même de donner un coup de fouet à l'économie locale. À ce titre, le wali s'est dit prêt à rencontrer les investisseurs potentiels pour débattre des carences existantes, notamment celles liées au foncier qui constituent une entrave et que les nouveaux textes de la République viennent d'y mettre un terme en citant à titre d'exemple la cession du gré à gré. La redynamisation des zones industrielles et des zones d'activité qui sont devenues de véritables décharges publiques, a constitué un sujet non moins important évoqué par les confrères. À ce propos, le wali s'est engagé à reprendre tous les aménagements au niveau de ces zones industrielles afin de redéfinir les schémas. La priorité a été donnée au chef-lieu de wilaya dont les investisseurs sur place se sont plaints des conditions dans lesquelles ils exercent leur activité. En tout état de cause, ce dossier reste ouvert. Lors de cette rencontre, avec les représentants de la presse locale où il y a eu échange de points de vue, le nouveau wali s'est montré attentif aux doléances des confrères quand il s'agit de développer les moyens de communication, la nécessite de mettre à la disposition de la profession une maison de la presse ou encore de la création d'une radio locale au même titre que les wilayas limitrophes. M. LARADJ