Résumé : Dimasse est malade, mais consent à recevoir Salim et son fils Yakis. Salim relate son aventure à Dimasse et lui demande des renseignements sur un certain Ramos. -C'est mon fils, mon cadet, Ramos. Tu a oublié donc que mon nom de famille est Avantakis. Salim se frappe le front… - Mince alors, je n'ai pas fait la relation et pourtant j'avais gardé toutes tes cartes de visite Dimasse. - Il est vrai que Ramos n'aime pas trop ma maison. Il a préféré rester avec sa mère à Athènes. Il lui arrive de venir à Marseille pour affaire et vient souvent passer un moment avec son vieux père, mais pour ses séjours, il préfère la pension à ma maison, par snobisme peut-être… Enfin, disons que moi-même je devais tout vendre et repartir à Athènes rejoindre ma femme et ma famille, mais, tu connais les hommes d'affaires, ils suivent toujours le chemin le plus inattendu. J'ai encore beaucoup de choses à régler à Marseille, alors je suis resté. Eh bien jeune homme, que puis-je donc faire pour toi ? Salim pousse un long soupir. - Je vais devoir vous demander de contacter Ramos, peut-être aurions-nous d'autres informations plus fiables. Je veux tout d'abord être sûr que la femme qui l'attendait à la pension est bien la mienne. Dimasse se lève et se dirige vers un coin du salon où il décroche le téléphone. A deux ou trois reprises, il forma des numéros puis, n'obtenant pas de réponse à ses appels, il revient vers Salim. - Apparemment, son cellulaire est éteint. Je vais encore essayer de le joindre dans un moment. Mais, le vieil homme s'humecte les lèvres avant de poursuivre, s'il s'agit réellement de ta femme que va-tu faire, Salim ? Le vieil homme avait un bel accent méditerranéen et roulait les r. Salim se dit qu'il venait juste de s'en apercevoir. Il se lève et se met à arpenter le salon sous le regard amusé du jeune Yakis. - Eh bien, je n'en sais rien. A vrai dire, je ne doute point de la moralité de Leïla, peut-être voulait-elle juste un renseignement ? - Possible… Ou bien un poste de travail. - En Grèce ? - Pourquoi pas. Ramos dirige plusieurs institutions commerciales et possède même ici à Marseille beaucoup de biens. Y. H. (à suivre)