“Environ 300 enseignants, sur le territoire national, ont rejoint les maquis durant la décennie noire de l'Algérie.” C'est ce qu'a déclaré, hier, Boubekeur Benbouzid, ministre de l'éducation nationale en marge de la réunion nationale de la commission des programmes du ministère de l'éducation. Le ministre a expliqué que ce chiffre n'est qu'une première estimation faite par la commission interwilayas. “La commission interwilayas travaille toujours sur ce dossier. Nous remettrons son rapport au moment opportun”, a indiqué le ministre. Interrogé sur la réintégration des enseignants dans leur poste de travail, en application au dispositif de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, le ministre a précisé qu'“il est impossible de réintégrer ceux qui ont fait du mal à l'école. N'oublions pas que l'école a pour objectif de former les citoyens de demain”. Il a précisé, par ailleurs, que jusqu'à présent, aucune demande de réintégration n'a été soumise au ministère de l'éducation nationale. Il a toutefois précisé que le premier critère exigé pour chaque réintégration est que “la personne concernée n'a fait de mal ni aux élèves ni à l'école”. nabila afroun