Enlisés sérieusement dans les sables mouvants conduisant en enfer de la seconde division, les enfants des rives de la Seybouse, qui n'ont pas su amorcer un virage décisif, lundi dernier, devant la JS Kabylie, par manque de concentration et de lucidité devant les buts, comme l'a reconnu l'entraîneur Djamel Menad, doivent gagner, aujourd'hui, devant le CR Belouizdad s'ils veulent encore espérer se maintenir en première division. Ce semi-échec, concédé il faut le reconnaître devant une solide équipe, a mis la formation annabie réellement dans une situation plus que délicate et un autre faux pas sera certainement fatal pour les Tuniques rouges dont la stérilité offensive se confirme au fil des rencontres. Aujourd'hui, beaucoup de supporters annabis qualifient le match face au CR Belouizdad, une autre formation qui joue pour une place au soleil, “de la dernière chance”, pour les gars du cours de la Révolution, qui se retrouvent actuellement en sursis parmi l'élite nationale. Le coach annabi, qui a jugé la position de son équipe de compliquée, a estimé que “rien n'est encore perdu et qu'il faut y croire jusqu'au bout”. Pour ce qui est de la confrontation face au Chabab de Belouizdad, l'ex-baroudeur de l'équipe nationale qui l'a qualifiée de “plus que déterminante”, a déclaré que ses joueurs sont conscients que l'équipe n'a plus le droit à l'erreur et que seule une victoire compte. “Le club n'a d'autre choix que de gagner et tout le monde à Annaba œuvre pour cet objectif. Je suis optimiste quant à l'avenir de l'USM Annaba en première division”, a-t-il conclu. B. BADIS