Après les secteurs de l'agriculture et de l'éducation, c'est au tour de la Direction de la formation professionnelle de Tiaret d'être mise sous le microscope de la commission dépêchée par le cabinet d'El Hadi Khaldi. En effet, une commission d'audit composée, selon des sources proches de ce secteur, de six éléments, est à pied d'œuvre depuis le début de cette semaine à travers la wilaya de Tiaret, où elle est appelée à tirer au clair une multitude de nuances qui ont fait couler autant de salive que d'encre. Cependant, notre source fait état d'une rétrospective au sein de la direction de wilaya qui sera suivie d'une opération “peigne fin” au niveau des autres centres, dont certains connaissent, à n'en point douter, des situations alarmantes. Il va sans dire que certaines langues ne cessent d'accentuer leurs accusations sur des investissements pour le moins équivoques du point de vue financier et sur des nominations absurdes et indistinctes. D'autres, par contre, ont orienté leurs reproches vers le mutisme des responsables concernés s'agissant du pourrissement que vit le secteur, à l'exemple de la nature de la vacation de certains postes de directeurs de CFPA. Pour rappel, en guise de mécontentement, le syndicat d'entreprise avait menacé de recourir à une grève de deux jours, annulée suite à une réunion de concertation présidée la semaine dernière, au niveau du centre de jeunes filles de Tiaret, par le secrétaire général de l'instance syndicale, qui avait pu apaiser les nerfs et ramener les syndicalistes locaux à la raison. Toutefois, autant préciser qu'un nouveau directeur de wilaya, celui d'Oum El Bouaghi apparemment, vient d'être nommé à la tête de ce centre et ce, en remplacement de celui qui venait de le quitter pour des antécédents dans sa gestion au niveau de la wilaya de Saïda, où il occupait le même poste avant de venir à Tiaret. Par ailleurs, et pour revenir à cette commission d'inspection, les choses ne sont pas du tout au vert à Tiaret où les résultats, à en croire des détails fournis par certaines sources bien informées, risquent de surprendre plus d'un. R. SALEM