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L'Organisation mondiale des écrivains en faveur de la libération de Mohamed Benchicou Prix Pen International Barbara Goldsmith pour la liberté d'écrire 2006
Deux jours après avoir décerné le prix Pen International Barbara Goldsmith pour la liberté d'écrire 2006 à Mohamed Benchicou, l'Organisation mondiale des écrivains a appelé le gouvernement algérien à “rétablir la justice” en libérant le directeur du Matin, soulignant la détermination de l'organisation de continuer à porter son cas sur la scène internationale jusqu'à sa libération. Dans une lettre adressée au président Bouteflika, Pen International se dit convaincu que l'emprisonnement de Mohamed Benchicou est une atteinte à son droit à la liberté d'expression garanti par l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme des Nations unies. Un communiqué de presse de Pen International, publié au lendemain de la cérémonie de remise des distinctions, organisée à New York, indique que l'historienne et sponsor du Prix Barbara Goldsmith a annoncé solennellement la remise du prix devant une assistance de 650 personnes parmi lesquelles de célèbres écrivains américains. Selon le communiqué, la projection d'un court métrage sur le parcours de Mohamed Benchicou et de Rakhim Esenov, l'écrivain turkmène et le second lauréat du prix, Barbara Goldsmith a lu un message de Fatiha Benchicou qui a mis en relief la lutte pour une presse libre en Algérie : “Mohamed Benchicou vient d'entamer son vingt-troisième mois derrière les barreaux malgré notre combat sans relâche pour obtenir sa libération. Mais ceci est loin de nous décourager. Nous sommes persuadés que notre combat a contribué à empêcher les autorités algériennes d'aller plus loin dans leur entreprise destructrice de la liberté de la presse dans notre pays. Le Prix Barbara Goldsmith pour la liberté d'écrire vient couronner non seulement le sacrifice de Mohamed Benchicou, mais aussi la lutte quotidienne de ses confrères pour exercer dignement leur métier d'informer. Au nom de tous mes compatriotes impliqués dans le combat pour la liberté de la presse en Algérie, au nom de tous ceux qui, à l'étranger, soutiennent notre lutte, je vous dis toute ma gratitude.”