Les journées portes ouvertes sur la justice s'ouvrent aujourd'hui, à l'instar des autres wilayas, à Sidi Bel-abbès. Une campagne de vulgarisation a précédé ce rendez-vous initié par le département de Belaïz. Les textes d'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, les activités inscrites au programme de cette manifestation d'information et autres questions ayant trait à la relation institution judiciaire-citoyen ont été les principaux points abordés lors de la conférence de presse organisée, dimanche dernier, au siège de la cour de Sidi Bel-Abbès et conjointement animée par MM. Chenoufi, directeur central au ministère de la Justice, et le procureur général et président du tribunal, en présence des représentants locaux de la presse nationale et régionale.Selon M. Chenoufi, ces journées organisées au niveau des tribunaux résultent d'une recommandation du Conseil supérieur de la magistrature, lors de sa dernière session extraordinaire. L'objectif est la consécration des principes de transparence et le droit des citoyens à la culture juridique et à l'information.Plusieurs activités sont programmées, parmi lesquelles des conférences sur les textes d'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, la réforme du dispositif législatif, l'amélioration de la qualité de l'activité judiciaire, la toxicomanie, le code de la famille, le blanchiment d'argent, l'insertion sociale des prisonniers, la valorisation des ressources humaines, la modernisation de la justice et la réforme pénitentiaire. Au programme, également, des séances de consultations juridiques gratuites ainsi que des émissions radiophoniques et des projections vidéo y sont prévues.Par ailleurs, selon le procureur général de la cour de Sidi Bel-Abbès, le bilan de l'année judiciaire 2005 se rapportant aux différentes affaires judiciaires, inscrites au niveau de l'ensemble des tribunaux, a été positif. “Tous les dossiers de l'exercice écoulé ont été traités et il ne reste que ceux programmés pour l'année 2006. ”Quant au recouvrement des amendes prononcées par la justice à Sidi Bel-Abbès, non encore récupérées par les services des impôts, notamment celle relative à l'affaire des détournements des fonds de la BDL (une amende de 21 milliards de centimes), le procureur général a révélé que “l'Etat vient de régler 60% de l'amende, soit 700 millions de centimes, et les 40% restants seront versés par tranches de 40 millions /mois pendant une année”. A. BOUSMAHA