N'ayant pas trouvé un accord avec Robert Nouzaret dont le retour était pourtant annoncé pour ce vendredi, la direction du MCA a jeté son dévolu sur François Bracci. Les contacts noués au début de cette semaine ont abouti et un accord a été trouvé hier dans l'après-midi. L'intéressé nous a confirmé hier l'information. Il nous a déclaré en substance qu'il est content de se retrouver une nouvelle fois en Algérie et que le Mouloudia constitue pour lui un nouveau défi. Ce technicien d'origine corse n'est pas un inconnu du public algérien puisqu'il a eu déjà à exercer dans notre pays, plus précisément au CS Constantine, club avec lequel il a réussi l'accession en DI en 2004. Ancien international, Bracci a évolué dans les clubs les plus huppés de France dont l'Olympique lyonnais, l'olympique de Marseille et les Girondins de Bordeaux. Reconverti en entraîneur, il a fait son apprentissage au complexe du Haillan où il s'était chargé de la formation des Dugarry et Lizarazu pour ne citer que les plus connus des joueurs bordelais. Le Corse a également entraîné quelques formations de ligue II française, dont le FC Grenoble. Il est à rappeler que le MCA avait déjà songé à recruter Bracci à l'intersaison avant de lui préférer Robert Nouzaret. Il était également pressenti au CSC pour reprendre du service la saison prochaine. Feuilleton Abdouni : acte III Encore une nouvelle affaire Abdouni ! Elle a toujours pour théâtre le terrain annexe du complexe olympique, Mohamed-Boudiaf. Néanmoins, contrairement à la semaine dernière où le portier mouloudéen avait refusé de rester sur le banc des remplaçants face à l'USMAn, cette fois ce sont les dirigeants qui l'ont sommé de quitter l'entraînement, car étant suspendu jusqu'à nouvel ordre. Réci :. Mardi dernier, Merouane Abdouni se présente au stade en compagnie de deux coéquipiers. Il est interpellé par le secrétaire du club, Dahmane Rachedi, qui lui remet une convocation. Le joueur se saisit de la lettre et la range dans son sac avant de prendre la direction du terrain. “Non Merouane, tu ne pourras pas t'entraîner. Tu es suspendu jusqu'à nouvel ordre”, lui dit le secrétaire. “Oui, mais j'ai un important match à préparer et on n'a même pas mentionné la date de ma traduction devant le conseil de discipline”, rétorque Abdouni. “En tout cas, tu dois te soumettre aux ordres de ta direction. Il n'est pas question que tu prennes part à l'entraînement”, réplique Rachedi. Le ton monte. Abdouni s'énerve et… déchire la convocation : “Voilà ce que j'en fais de votre lettre. Je vais m'entraîner et je vous défie de me faire sortir du terrain”, menace-t-il. Le bouillonnant gardien du MCA finira par imposer sa loi devant des coéquipiers qui n'en croyaient pas leurs yeux. Contacté dans la soirée qui a suivi l'entraînement, Abdouni, qui paraissait avoir retrouvé ses esprits, est revenu sur l'incident de l'après-midi : “Vous trouvez normal qu'on me prive de la préparation d'un match aussi capital que celui qu'on doit livrer contre l'ESS ? J'avais déjà déclaré que les dirigeants du MCA étaient maladroits et j'ai eu encore une fois raison. Je reconnais que j'ai fauté la semaine dernière et je suis prêt à être traduit devant le conseil de discipline. Mais je n'accepterai pas qu'on me suspende jusqu'à nouvel ordre. Qu'ils prennent leur décision et vite. Si je dois être renvoyé, je voudrais qu'on me le signifie tout de suite”, nous dira-t-il. Voulant avoir la réaction des dirigeants, ces derniers ont refusé de se prononcer sur cette affaire. N. A.